03/07/2009

Sécurité des soins : beaucoup reste à faire

Il y a encore “trop peu d’éléments de mesure de la qualité” en France, déplore Alain-Michel Ceretti, chargé du pôle santé et sécurité des soins au Médiateur de la République. Intervenant à l’occasion d’un colloque sur les droits du patient en Europe, le 23 juin dernier, l’ex-président de l’association de victimes d’infections nosocomiales, le Lien, a ainsi considéré qu’il importerait de créer de nouveaux indicateurs de gestion des soins dans les établissements hospitaliers. Selon lui, certains pays utilisent des indicateurs tels que le nombre d’hospitalisations évitables ou le taux de ré-hospitalisation “en routine”, ce qui n’est pas le cas de la France.
 
Les patients ont besoin d’avoir plus d’éléments de compréhension, plus d’informations sur les établissement où ils sont hospitalisés, affirme Alain-Michel Ceretti. De même, il s’interroge sur l’absence d’informations sur les délais d’attente en matière de soins programmés, soulignant néanmoins qu’une étude réalisée en 2002 par le ministère de la Santé avait révélé une “non-qualité évidente” en ce domaine. Autant d’éléments que reconnaît volontiers René Amalberti, chargé de mission pour la sécurité des soins à la Haute autorité de santé (HAS). Cela étant, se félicite-t-il, “tous les pays européens ont adopté une politique pro-active en matière de sécurité et de qualité des soins”.
 
S. Serrepuy

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