L’Union régionale des professionnels de santé (URPS) Infirmiers Ile-de-France a organisé le 12 septembre la première édition des Rencontres des infirmiers libéraux de la région dont la thématique était « Collaborer pour mieux soigner, nouveaux rôles, nouveaux défis ». Le bilan est mitigé.
« Pour cette première journée, nous avons réussi à susciter l’intérêt de 130 infirmiers libéraux (idel) sur les 8600 que compte la région, fait savoir Fatima Said-Dauvergne, idel en Essonne et vice-présidente de l’URPS. Ce n’est donc pas encore beaucoup mais il s’agissait de notre première journée, l’amorce d’une représentation future. Nous ne sommes pas déçus ! Désormais, nous devons trouver comment mieux les mobiliser. »
Parmi les pistes envisagées, l’URPS entend travailler sur sa communication, « notamment sur les réseaux sociaux, afin d’accroître notre visibilité et attirer davantage d’idel lors de notre rencontre de l’année prochaine », souligne la vice-présidente, précisant qu’une chargée de communication a été recrutée en ce sens. Les idel ne sont pas encore toutes au fait de l’existence et du rôle des URPS. Cette rencontre, qui a aussi suscité l’intérêt des représentants de l’URPS médecins, présents, a d’ailleurs été l’occasion de rappeler les objectifs des URPS aux idel. « Nous avons détaillé nos missions, les actions que nous portons pour elles et les projets que nous soutenons, rapporte Fatima Said-Dauvergne. Certaines ne savent pas que notre travail consiste à favoriser leur exercice et à mettre en lumière leurs compétences. »
L’URPS compte également sur le bouche-à-oreille des participants et sur la recherche de thématiques intéressantes pour attirer les infirmières l’année prochaine. « Les idel et les intervenants présents nous ont confirmé que nous avions proposé des thématiques inhabituelles, qui les avaient particulièrement intéressées », ajoute-t-elle. La place de l’idel dans le système de santé, l'avenir de l'infirmier à l'ère du digital ou encore la réponse infirmière à la prise en charge des Soins non programmés, « nous nous sommes concentrés sur du prospectif, et non sur de l’organisationnel et de l’opérationnel », précise Fatima Said-Dauvergne. L’objectif pour l’année prochaine est de rester dans cette lignée.