Sursis pour l’Oni

Le groupe BPCE, banque de l’Ordre national Infirmier, a accepté de différer d’un mois l’exigibilité des sommes dues au titre de son crédit. L’Oni dispose ainsi d’un sursis de 4 semaines pour préciser et faire accepter un plan de restructuration au partenaire financier. Un plan drastique, qui prévoit notamment la suppression des deux tiers du personnel et des 4/5e des structures locales.

Difficile pour l’heure de savoir si l’Elysée est effectivement intervenu dans cette affaire, comme le demandait David Vasseur, dans une supplique faxée au Président de la République le 28 juillet dernier, en même temps qu’il présentait sa démission.

L’Oni pourra-t-il faire face à ses missions avec des moyens ainsi réduits et un passif de près de 8 millions d’euros ?

Dans tous les cas, cet accord arraché in extremis évite, pour l’instant, à l’Oni la cessation de paiement et le dépôt de bilan.

Didier Borniche, jusqu’alors vice-président, assure désormais l'intérim de la présidence de l’Oni.

L'élection d'un nouveau bureau, dont plusieurs membres ont démissionné, sera organisée lors du premier conseil national de la rentrée, en septembre, vient d’indiquer le service communication de l’ordre.
 

Françoise Vlaemÿnck