Thomas Chrétien reconduit à la tête de la Fnesi

Thomas Chrétien, étudiant à l’Institut de formation en soins infirmiers (Ifsi) de Reims, entame son deuxième mandat de président à la tête de la Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers (Fnesi), à l’issue du congrès qui s’est tenu du 25 au 28 novembre à Paris, au cours duquel l’organisation a célébré son dixième anniversaire.

« Sur 90 mandats détenus par les associations membres de la Fnesi et participant à l’élection, 72 se sont portés sur l’unique liste en lice », indique Florence Lamaurt, secrétaire générale, étudiante à l’Ifsi du CHU d’Amiens.

Celle-ci, intitulée « L’expertise et l’identité de notre réseau pour bâtir l’avenir », était conduite par Thomas Chrétien, déjà élu en 2009 sur une liste intitulée « Fédérer, c’est avancer ».

La Fnesi, qui rassemble des associations présentes dans les Ifsi, compte par ailleurs 25 000 adhérents directs, selon son président.

« Le premier dossier sur lequel travaillera l’équipe élue sera le suivi de la réforme LMD, indique Florence Lamaurt. Il s’agira de faire remonter les difficultés des étudiants. Aujourd’hui, la réforme s’arrête au niveau licence », rappelle-t-elle.

« Un groupe de travail, ouvert depuis l’an dernier au ministère pour le suivi du dossier, se réunira en décembre. La Fnesi en fait partie », ajoute-t-elle.

Dans un communiqué de presse distribué après le congrès, la Fnesi faisait part de son inquiétude au sujet de la réforme des études paramédicales : « Cette année s’est tenu un colloque sur le thème “Quelle formation pour les infirmiers de demain ?”.

La présence du ministère de la Santé pour cette conférence était attendue, mais les étudiants déplorent le manque de réponses apportées par ses représentants. Alors que les étudiants essuient les plâtres de la nouvelle réforme des études, ils en sont ressortis avec plus de doutes et d’incertitude quant au futur de leur formation. »

Depuis sa création, consécutive au succès des manifestations de l’automne 2000, la Fnesi a fait de la reconnaissance du diplôme infirmier son mot d’ordre.

Texte et photo: Adrien Le Gal