Les infirmiers, les aides-soignants et les auxiliaires de puériculture peuvent intégrer dans leur exercice quotidien un certain nombre de moyens non pharmacologiques ou non médicamenteux fréquemment plébiscités pour la prévention et le traitement de la douleur. Toutefois, ces pratiques ne font pas encore l’objet d’une utilisation optimale par le personnel soignant, comme l’indiquent les conclusions des membres du Haut Conseil de la santé publique chargés de l’évaluation du 3e plan de lutte contre la douleur.
Les auteurs de cet ouvrage ont choisi de se concentrer sur ces moyens non pharmacologiques, sous-utilisés, le plus souvent mal connus et encore très peu enseignés, qui sont utilisables par l’ensemble du personnel soignant. À partir de la compréhension du phénomène douloureux et de notions physiologiques de base, ils proposent au lecteur d’identifier les différents moyens physiques et physiologiques, cognitivo-comportementaux et psycho-corporels qu’il a à sa disposition. Ainsi, l’ouvrage détaille les pratiques les plus courantes, comme la distraction, en précisant quand elles peuvent être utilisées, par qui et comment, afin de permettre au soignant de développer ses propres ressources.
L’efficacité de ces méthodes faisant encore l’objet de nombreuses interrogations tant sur leur efficacité que sur leur mise en œuvre, une « foire aux questions » met à disposition du lecteur des argumentaires permettant de discuter ces aspects en équipe. Illustrés de nombreux exemples et de rappels législatifs, tous les moyens présentés ont fait l’objet de travaux de recherche dans le domaine de la prévention et la prise en charge de la douleur.