Mis en place fin novembre dernier par l'association Soins aux professionnels de santé (SPS), le numéro vert a enregistré 220 appels de soignants en souffrance entre le 28 novembre et le 3 janvier. « Près de 200 appelants différents ont été pris en charge, plusieurs ont été rappelés et suivis par les psychologues SPS, un peu plus d'une diazine ont appelé plusieurs fois », a indiqué l'association dans un communiqué de presse. Environ 80 heures d'écoute donc, dont la durée moyenne a été d'environ 20 minutes, et qui ont principalement concerné des femmes (75 % des appelants), et 60 % de salariés et 40 % de libéraux. Si les infirmiers, les aides-soignants, les médecins et pharmaciens ont été les principaux appelants, les département les plus représentées sont le Finistère, Paris et Rhône. « Je me sens épuisé », « J'ai trop de travail », « Je n'en peux plus »... L'épuisement professionnel figure en tête des motifs des appels, suivi par les demandes d'orientation, les conflits avec la hiérarchie, les dénonciations des conditions de travail et les ressentis de harcèlement.