#Soigneettaistoi. Après la forte mobilisation infirmière du 8 novembre dernier, les organisations et syndicats infirmiers descendent une nouvelle fois dans la rue pour « dénoncer la dégradation des conditions de travail, d'études et de rémunérations auxquelles la profession fait face », ont laissé entendre les organisateurs dans un communiqué de presse. Déçus de n'avoir pas été entendu par le silence de Marisol Touraine lors de la précédente journée de mobilisation, ils estiment que « les propositions annoncées par la ministre au mois de décembre n'offrent aucune réponse concrète au malaise vécu par la profession. » Les organisateurs prévoient donc un rassemblement dès 13 heures le 24 janvier sur le parvis de la gare Montparnasse, à Paris. Ils convergeront par la suite vers le ministère des Affaires sociales et de la Santé.
Les organisations associatives et syndicales sont :
l'Association des enseignants des écoles d'Infirmiers de bloc opératoire (Aeeibo), l'Association nationale française des infirmières et infirmiers diplômés et étudiants (Anfiide), l'Association nationale des puéricultrices diplômées et des étudiantes (ANPDE), le Comité d'entente des écoles d'infirmiers anesthésistes (Ceeiade), Convergence infirmière, la Coordination nationale infirmière (CNI), le Syndicat des infirmiers anesthésistes (Snia), le Syndicat national des infirmier(e)s conseiller(e)s de la santé (SNICS-FSU), le Syndicat des infirmier(e)s éducateurs en santé de l'éducation nationale (SNIES-UNSA), le Syndicat national des professionnels infirmiers, infirmières, cadres infirmiers - infirmières spécialisées (SNPI CFE-CGC), le Syndicat national des infirmières puéricultrices libérales (SNIPUERLIB), l'Union nationale des associations des infirmiers de bloc opératoire diplômés d'État (Unaibode), l'Union nationale des étudiants de France (Unef), et l'Union nationale des infirmiers diplômés d'état libéraux (Unidel)