30/03/2018

Infirmières et aides-soignantes parmi les 15 métiers les moins heureux

Un actif sur dix environ – parmi lesquels on retrouve les infirmières et les aides-soignantes – se trouverait « dans une situation de travail très délétère pour son bien-être psychologique, avec un cumul d’expositions de tous ordres, physiques, organisationnelles et psychosociales », estime une enquête « Travail et bien-être psychologique » de la Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares). À partir de 34 variables, choisies à partir des 170 questions de l’enquête, neuf indicateurs ont été retenus : la pénibilité physique, les contraintes d’organisation du temps de travail, l’intensité du travail, les conflits éthiques, la demande émotionnelle, l’insécurité de la situation de travail, l’autonomie, le soutien social et la reconnaissance. Ainsi, si les médecins se classent parmi les « satisfaits », qui « jugent que le travail contribue positivement à toutes les capacités », la demande émotionnelle et les conflits éthiques prédominent chez les infirmières et sages-femmes, qui se classent parmi les « empêchés », soit « ces travailleurs n’éprouvent pas de fierté du travail bien fait, et ressentent rarement un sentiment d'utilité de leur travail et de plaisir au travail ». Les aides-soignantes, elles, font figure d’« accablés », ceux qui « cumulent l’ensemble des risques organisationnels et psychosociaux, sauf les pénibilités physiques pour lesquelles ils se situent dans la moyenne ».

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