Quatre députées italiennes du parti démocrate italien ont présenté le 13 mars un projet de loi inédit en Europe : un congé menstruel payé à 100 % en cas de règles douloureuses. Comment en bénéficier ? Les femmes devront fournir un certificat médical renouvelable chaque année. Mais voilà, le sujet fait polémique : si certains estiment qu’il serait le signe de progrès social, d’autres craignent que cela amènera les recruteurs à recruter plus d’hommes que de femmes. Il faut savoir que seules 61 % des Italiennes travaillent contre 72 % en Europe. La raison ? Selon une statistique officielle italienne que relaie le Washington Post, un quart des femmes seraient licenciées pendant ou juste après leur grossesse. Si un tel congé existe ailleurs dans le monde – le Japon a été le premier pays à le mettre en place en 1947 –, les conditions ne sont pas toujours réglementées : ce sont les employeurs japonais qui déterminent la durée des absences et leur rémunération ou non.