C’est officiel : l’arrêté permettant la levée de l’interdiction des soins funéraires pour les personnes séropositives au VIH a été signé le 12 juillet par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, et publié le 20 juillet au Journal officiel, une levée étendue aux porteurs d’une hépatite virale. Cette disposition prendra effet au 1er janvier 2018.
Les soins de conservation des corps (thanatopraxie) étaient jusque-là interdits aux personnes décédées séropositives et atteintes d'hépatites en vertu de deux textes datant de 1986 puis 1998, par crainte de contamination. Si les associations telles que Aides, Act UP-Paris, Sidaction SOS Hépatites ou SOS homophobie, saluent cette avancée historique, « sa lenteur [leur] laisse un goût amer ». Elles feront également « preuve d’une grande vigilance pour que cette nouvelle réglementation soit appliquée sur l’ensemble du territoire ».