"Aujourd'hui, la profession d'infirmier libéral est en souffrance et en danger de disparition face une volonté d'étatisation", lance Élisabeth Maylié, présidente de l'Organisation nationale des syndicats d'infirmiers libéraux (Onsil) dans un courrier adressé mercredi 19 octobre aux candidats à l'élection présidentielle. Le syndicat entend interpeller les politiques sur "le devenir des infirmiers libéraux" et leur demande d'indiquer les mesures envisagées "pour sauver cette profession (...), lui redonner sa dignité et les moyens d'assurer ses missions".
Dans un "plaidoyer" joint au courrier, Élisabeth Maylié souligne "l'injustice et l'absurdité des mesures d'investigation" ainsi que des plaintes (devant le conseil de l'Ordre ou le tribunal correctionnel) dont les Idel font l'objet chaque jour. Elle revient en particulier sur la décision de la CPAM de Chambéry concernant le calcul des indemnités horo-kilométriques des Idel de Savoie, précisant que "77 cabinets infirmiers de la région ont pris la décision économique de procéder à la fermeture de leur cabinet d'ici la fin de l'année".