Les patients "difficiles" risquent des erreurs de diagnostic
18/03/2016
Les patients "difficiles" risquent des erreurs de diagnostic
Face à un patient jugé pénible et présentant des symptômes complexes, la probabilité d'erreur de diagnostic augmente de 42 %, d'après une étude néerlandaise publiée le 14 mars dans le British Medical Journal Quality & Safety. 63 internes en médecine générale ont été confrontés à 6 scénarios d'examen plus ou moins compliqués, dans lesquelles les patients étaient décrits tantôt comme difficiles (agressif, méfiant ou réfractaire), tantôt comme neutres. Les chercheurs montrent qu'un comportement "perturbateur" monopolise une partie des capacités de raisonnement des médecins, au détriment du processus de diagnostic.
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