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Mme L., âgée de 43 ans, a vécu, comme beaucoup d'autres femmes, un parcours difficile, pendant trois ans, avec un cancer du sein. Le médecin traitant, les infirmières libérales, la psychologue qui suit sa fille de 8 ans, l'ont soutenue, chacun à leur façon. Les soignants ont été particulièrement présents, lorsque les effets secondaires des traitements (alopécie, vomissements, mycoses importantes...) la rendaient fragile et déprimée. Au moment où son couple a failli «basculer», son mari a mis tout en oeuvre pour éviter cette situation et redonner du souffle à leur vie affective. Le combat de toute une équipe en quelque sorte, tant en institution qu'au domicile, et en priorité celui de cette femme et de ce couple. Lorsqu'enfin, arrive « le bout du tunnel », comme elle le dit, elle est heureuse de pouvoir reprendre une vie sociale et son travail. Mais les interrogations de ses collègues ne manquent pas, sur ce mi-temps qui « complique les choses », ou sur sa probable fatigue qui risque de générer des absences ... Autant de questions qu'elle vit comme discriminatoires et atteignent son moral qui se remet à vaciller ! Le combat n'est donc pas terminé. Les deux millions de héros ordinaires du plan cancer peuvent continuer de convaincre pour lutter contre ces discriminations qui, hélas, persistent. Dommage !