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Une patiente au 8e mois de grossesse, bénéficiant de la CMU, a dû appeler trois cabinets infirmiers avant de trouver une réponse positive pour une prise de sang à domicile. Ayant pris beaucoup de poids, les déplacements lui étaient difficiles, et devant une suspicion de problème infectieux, le médecin lui avait prescrit une prise de sang à domicile. Un cabinet l’a renvoyée vers le laboratoire, malgré son “ handicap ”, et les deux autres lui ont dit qu’ils ne se déplaçaient pas pour un seul acte avec la CMU ! Le ministère de la Santé rappelle (JO Sénat du 20 mai 2010) que, depuis janvier 2009, les caisses assurent un suivi plus précis des 5 % de professionnels qui reçoivent le moins de bénéficiaires de la CMU dans leur patientèle, afin de mieux détecter les situations de refus de soins. Celles-ci menacent, en effet, l’égal accès de tous aux soins. Dommage !