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Actualité
Une patiente hospitalisée bénéficie d’une nutrition parentérale et d’un traitement d’antibiotique par voie intraveineuse (IV). Après dix jours de traitement par voie veineuse périphérique, une voie veineuse centrale est mise en place car le capital veineux périphérique devient inaccessible. Après dix nouveaux jours de ce même traitement, la sortie de la patiente avec un traitement identique est annoncée, par un prestataire de service, aux infirmières libérales. Puis, contre-ordre : l’après-midi même, la nutrition est stoppée et la voie veineuse centrale enlevée (pour risque infectieux à domicile). La patiente n’étant sortante que le lendemain après-midi, le matin de sa sortie, l’antibiothérapie IV est administrée par un cathéter veineux périphérique mis en place pour l’occasion et aussitôt retiré. Au final, la patiente rentre à domicile avec quinze jours de traitement IV sur diffuseur portable et des veines en très mauvais état ! La qualité de la continuité des soins entre ville et hôpital a encore des progrès à faire. En attendant, ce sont les patients qui en font les frais. Quant à la “coordination” faite par les prestataires… elle pose parfois question. Dommage !