Éditorial
Décembre, mois des bilans en tous genres : jetons un regard sur cette année 2010 qui s’éteint, après avoir été porteuse de tourmentes et de projets plus ou moins optimistes pour la profession infirmière. Nous ne pouvons ignorer la volonté de faire reconnaître un niveau de qualification et d’exigence de la responsabilité professionnelle infirmière. Il nous faut aussi saluer les nombreuses manifestations, temps forts d’expression de la profession, car ils sont les passages, parfois douloureux mais néanmoins obligés, pour que les patients puissent continuer à bénéficier d’un système de santé qui leur convienne. On sait combien le lien entre l’hôpital et le secteur ambulatoire est complexe, mais aussi fondamental pour la qualité de vie des malades. Les professionnels hospitaliers et leurs collègues libéraux se complètent, mais se connaissent pourtant encore peu… Chacun fait au mieux, mais trop de patients regrettent les informations erronées, les questions sans réponse, les pratiques de soins anxiogènes parce que différentes selon le professionnel qui les dispense.
Et si, en 2011, nous faisions le vœu de renforcer les échanges entre tous les infirmiers ? Peut-on rêver que le fait que la loi HPST instaure l’éducation thérapeutique et entérine le rôle déjà investi par la profession soit un levier pour améliorer cette collaboration ?
Depuis quelques semaines, j’ai rejoint l’équipe de L’Infirmière libérale magazine comme directrice des rédactions
* Les autres rédactions que dirige Sylvie Gervaise sont L’Infirmière magazine, Objectifs soins et Le Moniteur hospitalier.