PROFESSION
Actualité
DÉFICIT > L’afflux du nombre d’autoentrepreneurs a introduit un déséquilibre démographique au sein de la Caisse nationale vieillesse des professions libérales (CNAVPL), déficitaire en 2011.
La CNAVPL, qui gère la retraite de base des professions libérales
Problème : cette caisse fonctionne selon un système de compensation démographique entre sections. Les sections qui se portent bien sur le plan de la démographie et des cotisations compensent donc, en versant dans un pot commun. La Carpimko, qui regroupe les infirmières libérales, est concernée
Aujourd’hui, les finances de la CNAVPL sont en péril. En 2011, la Caisse sera déficitaire, pour la première fois, à hauteur de 100 millions d’euros. D’ici deux ans, les réserves de la CNAVPL pourraient fondre comme neige au soleil. La solution ? « Il faudra alors soit augmenter les cotisations, soit baisser les pensions », pronostique Jacques Escourrou. Certes, en 2010, la CNAVPL a marqué un point : le gouvernement a revu les règles de la compensation pour en bloquer l’accès aux autoentrepreneurs qui auraient cumulé moins de 200 heures équivalent Smic dans l’année. Pour l’heure, la CNAVPL demande au gouvernement une définition précise du statut de professionnel libéral et une refonte du système de compensation.
(1) Lire notre dossier sur les retraites paru dans L’ILM n °266 daté de janvier.
(2) Cipav : Caisse interprofessionnelle de prévoyance et d’assurance vieillesse.