L'infirmière Libérale Magazine n° 270 du 01/05/2011

 

Plan Alzheimer

Dossier

La maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées bousculent tout sur leur passage : d’abord les malades et leurs proches, ensuite les soignants, puis tout bonnement le système de prise en charge français.

Le Plan Alzheimer 2008-2012 propose des réponses, mais à travers lui se dessine aussi le plan de la dépendance dans une société vieillissante. Les infirmières et infirmiers libéraux sauront-ils se l’approprier ?

En France, on compte 900 000 malades victimes d’un mal galopant que la médecine apprend à temporiser sans pour autant le guérir. La maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées, outre qu’elles soient incurables, déclenchent des troubles cognitifs et comportementaux qui affectent tout l’entourage, familial comme professionnel. Ces pathologies neurodégénératives lourdes liées au vieillissement nécessitent une réelle organisation, mais aussi beaucoup d’aide, au niveau médical, social et psychologique. Or 70 % des patients restent et meurent à domicile, un secteur qui rencontre donc un défi majeur.

Le plus souvent, tout commence par quelques trous de mémoire, sur des faits récents. Puis, c’est l’engrenage, désorientation spatio-temporelle, dépression, agnosie, aphasie, malnutrition… « J’ai été alertée par un intervenant social car le mari de ma patiente s’était mis à faire régulièrement des achats inconsidérés », rapporte Muriel Virard, gestionnaire de cas (cf. À savoir p. 25) à la Maia 38 (Maison pour l’autonomie et l’intégration des malades d’Alzheimer en Isère). « Le diagnostic d’Alzheimer reste essentiellement basé, en pratique quotidienne, sur les tests et les problèmes observés par l’entourage. Il est plus difficile si le patient vit seul ou s’il a un niveau d’éducation particulièrement haut ou bas… », précise le Dr Bénédicte Noelle, neurologue libérale sur Grenoble. Toutefois, le diagnostic posé, tout reste à faire.

UN CAP À PASSER

« En premier point, il faut se faire admettre par le patient qui voit d’un très mauvais œil notre arrivée. Il ne comprend pas pourquoi nous venons l’aider car, pour lui, rien n’a changé », souligne Antoine Doghmane fort de vingt ans d’expérience comme infirmier libéral à Marseille. Pour la famille, les choses ne sont pas plus faciles. Le regard porté sur la maladie n’est pas neutre, comme il ressort de l’enquête d’opinion menée dans le cadre du Plan Alzheimer (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé, 2008): « La disqualification sociale apparaît parfois très tôt dans le cours de la maladie, comme si le diagnostic suffisait à jeter le discrédit sur celui sur qui il est porté. » Finalement, il leur faut accepter l’idée qu’un jour leur proche ne les reconnaîtra plus.

« Rapidement, le rôle de l’infirmière à domicile est majeur car elle apporte un cadre, une sécurité sur les médicaments… Par sa présence quotidienne, elle assure une supervision au sens large », situe le Dr Bénédicte Noelle. Cependant, la non-coopération ou même l’agressivité d’un malade Alzheimer, par rapport à la prise de médicaments, la toilette ou les soins, sont déstabilisants pour le soignant. « Il est question de repérer les capacités altérées pour mettre le moins possible les malades en situation d’échec, première cause des réactions agressives », explique Judith Mollard, psychologue de l’association France Alzheimer. Face à un malade qui ne peut plus verbaliser ses besoins, les symptômes ont souvent du sens : « Ma patiente pleurait lorsque je lui lavais les pieds : elle avait tout bonnement un ongle incarné, illustre Annick Sanhes (Haute-Garonne), infirmière libérale détentrice d’un DU Maladie d’Alzheimer et démences apparentées. Et la dame était soi-disant incontinente, mais un fléchage au sol entre sa chambre et les toilettes a résolu le problème. »

VERS UNE ÉTHIQUE DU SOIN

Le raisonnement et la logique sont déficients. La simplification progressive du domicile doit donc répondre aux besoins essentiels – se nourrir, se laver, prévenir les chutes… – et permettre de conserver l’autonomie de la personne malade. « Il faut savoir guider la personne, indique Laurent Gounou, ergothérapeute sur Grenoble. Il n’y a pas forcément opposition. Dans la salle de bain, avec elle, on garde les produits indispensables. Dans l’armoire, on réduit le nombre de vêtements. Une personne sera capable de faire la soupe si on l’aide à démarrer… Entretenir un rythme, une activité est décisif. Cela change le regard de l’autre et de soi-même et fait baisser l’angoisse des malades. »

Ainsi, la Haute Autorité de santé (HAS) préconise les techniques « non médicamenteuses » afin de diminuer le recours aux neuroleptiques. Les approches dites “relationnelles” en sont un aspect, à l’instar de l’Humanitude : « Suite aux formations des personnels, en quatre ans, la consommation totale annuelle de neuroleptiques a diminué de 88,5 % », communiquait l’hôpital gériatrique de Ballainvilliers de l’Essonne en octobre dernier. Sandrine Barthélémy, qui s’est formée de sa propre initiative, l’a elle-même expérimenté : « J’ai trouvé de vrais outils par le regard, la voix, le toucher… Je respecte davantage le rythme du patient, quitte à reporter le soin. » L’état d’esprit du soignant tout comme son attitude sont autant de signes que le malade perçoit positivement en développant une « intelligence affective », selon le terminologie du Pr Louis Ploton, psychiatre gérontologue. Quoi qu’il en soit, pour le soignant, la situation est insolite : « Il ne s’agit pas de rééduquer ou de guérir, ni de savoir seulement gérer des troubles du comportement, mais plutôt d’accompagner une personne dans l’évolution de sa maladie », formule Judith Mollard. Les libéraux, habitués à courir toute la journée, férus d’efficacité et de technicité, se voient contraints d’intégrer de nouveaux critères : le temps et le partenariat avec l’aidant.

UNE RELATION TRIANGULAIRE

« Le rapport de confiance est malmené par des préoccupations de rentabilité, décrypte Guy Le Rochais, président de France Alzheimer Catalogne et aidant familial pendant dix ans. La règle de base est : ne fait pas à autrui ce que tu ne ferais pas à ta propre mère… Mais, très vite, il est possible de tomber dans la caricature : le professionnel fait mal son boulot ou l’aidant est un emmerdeur. » Malheureusement, cela peut aller jusqu’à l’échec : « Nous avons décidé d’arrêter d’intervenir auprès d’une malade que nous suivons depuis trois ans, racontent Blandine Nélien et ses deux collègues infirmières dans les Hautes-Pyrénées, toutes trois déçues. Son état est déjà très dégradé et, malgré nos efforts et les échanges avec le médecin traitant, sa fille refuse toute adaptation. Non au lit médicalisé pour éviter les chutes, non au verre canard pour éviter les fausses routes, non à la perfusion et elle rejette totalement l’idée d’un placement. Nous sommes impuissantes face à son agressivité et ses attaques personnelles. » Des situations complexes qui laissent parfois les soignants seuls et bien démunis. C’est pourquoi, désormais, l’accent est mis sur la formation des aidants familiaux comme sur celle des professionnels, indispensable pour équilibrer leurs relations en valorisant les compétences de chacun.

DES BESOINS

Ailleurs, des initiatives voient le jour. « Je teste des consultations aux aidants, informations, formation, relation d’aide… La conjointe d’un malade, devenue dépressive par isolement social, a finalement accepté un placement temporaire pour son mari, ce qui lui a permis d’objectiver et de trouver ses propres solutions », explique Françoise Valéro, infirmière libérale dans l’Aude. Dans le cadre de sa formation de clinicienne, elle a élaboré ce projet qui, de fait, s’accorde avec les recommandations de la HAS (février 2010) sur le suivi médical des aidants. Mais le financement reste la question à élucider. Car le manque de temps des libéraux, si souvent mentionné, est à associer à une carence de la nomenclature pour couvrir tous leurs champs d’action. Pour cette raison, sur le terrain, les Services de soins infirmiers à domicile (Ssiad), lorsqu’ils existent, assurent plus volontiers l’accompagnement, tandis que les libéraux gèrent les soins techniques.

Parallèlement, grâce au financement du Plan Alzheimer, un maillage du territoire s’amorce et des expérimentations ont lieu : des équipes spécialisées – dotées d’assistants de soins en gérontologie, d’un psychomotricien ou d’un ergothérapeute et d’une infirmière coordinatrice –, davantage de structures de diagnostic le rendant plus précoce, des accueils de jour spécifiques, la formation des aidants familiaux et des formules de répit et d’accompagnement (groupes de parole, cafés convivialité…) leur permettant de tenir face à un accompagnement au long cours.

Centre local d’information et de coordination (Clic), centre de consultation mémoire, réseau de gérontologie, Ssiad et… libéraux. Autant d’interlocuteurs dont les compétences doivent se compléter pour proposer une prise en charge individualisée et coordonnée, du diagnostic jusqu’à l’accompagnement. À la façon d’un réseau. C’est tout l’enjeu des Maia et du nouveau venu, le gestionnaire de cas.

UN RÉSEAU DÉPENDANCE

En Isère, ils sont huit gestionnaires de cas issus d’horizons variés : soin , ergothérapie, neuropsychologie, psychologie, social. « L’idée des gestionnaires de cas devrait à l’avenir servir à toutes les pathologies, analyse Marion Giroud, qui pilote le dispositif. C’est l’entrée pour une prise en charge décloisonnée de la dépendance. »

Le Livre blanc de la maladie de Parkinson recommande déjà de tester le guichet unique sur trois sites pilotes. « L’objectif à terme est de parvenir à l’existence d’un dispositif national […] de mise en œuvre d’une politique publique répondant aux attentes concrètes de ses usagers : les personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée ou en perte d’autonomie et leur entourage », répond le ministère de la Santé.

PIVOT DE LA DÉPENDANCE

« Les libéraux doivent se positionner. L’enjeu est de taille », s’exclame Marcel Affergan, infirmier libéral président de Convergence infirmière et membre du comité de suivi du Plan Alzheimer au titre de l’Union national des professionnels de santé (UNPS).

Concrètement, la Maia 38 expérimente une libérale/gestionnaire de cas. À partir de cette expérience, le comité réfléchit au mode de rémunération possible. « Nous devons mettre en place de nouveaux modes de financement pour assurer le diagnostic, l’évaluation en coordination avec le médecin traitant, le suivi, l’accompagnement et la définition du plan d’aide, insiste Marcel Affergan. Créons des structures interprofessionnelles avec un véritable cadre juridique, à la différence des maisons de santé, où chacun serait actionnaire et non pas salarié. »

Acteur ou technicien de soin, telle est la question. « La prise en charge globale est le pivot de la dépendance », conclut Marcel Affergan. D’ici là, deux équipes spécialisées – l’une en zone rurale et l’autre sur Marseille – testeront très prochainement la coordination libérale.

EN CHIFFRES

→ 5 à 7 % de la population âgée de plus de 65 ans est touchée, 20 % des plus de 80 ans et 25 % des plus de 85 ans, les femmes (elles vivent plus longtemps) deux fois plus que les hommes. L’espérance de vie des malades varie (environ de quatorze à cinq ans), en fonction de l’âge auquel apparaissent les premiers symptômes.

→ 855 000 malades en 2005, 1,3 million de malades en 2020 et 2,1 millions en 2040 (rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des politiques de santé, 2005).

Témoignage
Sandrine Barthélémy, infirmière libérale dans les Hautes-Pyrénées sur un secteur très rural, formée à l’Humanitude et titulaire d’un DIU Alzheimer, l’éthique en question (université de Reims-Lyon)

« Réfléchir pour mieux soigner »

« C’est une patiente atteinte de la maladie d’Alzheimer qui m’a poussée à aller plus loin dans mes réflexions. Selon moi, les soignants doivent être responsables et créatifs dans leur métier, et pas uniquement suivre des protocoles. Les formations m’ont de plus donné l’envie de travailler en équipe. J’ai essayé de mobiliser les aides-ménagères, le Clic, l’équipe de gériatrie mobile, les médecins traitants, le personnel de la Marpa (Maison d’accueil rurale pour personnes âgées)… Travailler sur la réflexion, échanger sur nos pratiques permet à l’évidence une cohérence dans le suivi des patients. Un groupe de travail s’est constitué et nous envisageons de mettre en place un dispositif itinérant pour les personnes isolées, en amont de la pathologie. L’isolement est un contexte dépressif. Pour nous, professionnels, nous voulons organiser des temps de parole thématiques, sur le rapport à la mort, les blocages… La Maia, c’est très bien. Mais ce sera long avant que ce soit en place. La théorie, s’il n’y a pas de relais et d’implication locale, elle ne prendra pas. »

ANALYSE
ESSAIS CLINIQUES

La recherche avance

En janvier, une équipe américaine a annoncé la mise au point d’un test de dépistage sanguin de la maladie. Deux anticorps sont identifiés grâce à l’injection de protéines de synthèses, les peptoïdes. À 93,7 %, six malades d’Alzheimer testés ont été identifiés. Le test pourrait s’étendre à d’autres pathologies : Parkinson, cancers… Bientôt des essais cliniques.

Lors de la 3e Conférence sur les essais cliniques dans la maladie d’Alzheimer – Clinical Trials on Alzheimer’s Disease – qui s’est tenue à Toulouse en novembre dernier, la voie de l’imagerie fonctionnelle couplée à la recherche de biomarqueurs dans le liquide céphalo-rachidien était à l’honneur. Son usage permettrait de mieux sélectionner les patients à inclure dans les essais cliniques et d’obtenir des résultats plus fiables. Des travaux sur l’immunothérapie devraient aboutir d’ici un an ou deux, bien que certains essais cliniques sur la protéine Tau aient été stoppés l’été dernier en raison d’effets secondaires indésirables. Un registre des essais thérapeutiques est consultable en ligne sur le site de l’Observatoire national de recherche sur la maladie d’Alzheimer (http://cm2r.enamax.net/onra) animé par les chercheurs toulousains.

À savoir

• Gestionnaire de cas

Appelé aussi case manager chez les anglo-saxons, il met en œuvre un plan de service individualisé qui doit pallier toutes les difficultés à l’aide d’un outil d’évaluation multidimensionnelle (niveau d’autonomie, situation médicale, financière, sociale…). Il est le référent unique dans l’accompagnement à domicile de l’usager et assure la concertation entre le sanitaire et le social. Le DU (formation continue) est ouvert à tout professionnel issu du secteur sanitaire ou social. De 60 en 2010, ils pourraient être un millier en 2012.

Interview
Dr Valérie Cérase, gériatre, coordonnatrice pilote de l’expérimentation Maia 13 à Marseille et directrice de l’association Institut de la maladie d’Alzheimer

« Rendre la prise en charge plus fluide »

En quoi consiste la Maia 13 ? La Maia expérimente sur deux arrondissements de Marseille le guichet unique, soit l’intégration de tous les services sanitaires et médicaux-sociaux impliqués dans la prise en charge des malades.

Comment agissez-vous ? Nous utilisons des outils d’analyse multidimensionnelle et pluriprofessionnelle afin d’adopter des procédures communes d’accueil, d’analyse et d’orientation des demandes sur le service le plus adéquat et élaborer des projets qui intègrent ce qui est déjà en place. Il s’agit de rendre la prise en charge plus fluide, également en cas d’hospitalisation ou de placement en institution, et d’éviter les redites. Des réunions de concertation régulières apportent aussi un partage des responsabilités. Nous désignons l’un des intervenants professionnels comme référent : l’interlocuteur privilégié de la famille et du malade. Dans les cas les plus difficiles, un gestionnaire de cas intervient.

De quelle façon les Idel s’intègrent dans le dispositif Maia ? Soit les infirmiers signalent une personne malade et nous sollicitons leur avis : ils participent à l’évaluation. Soit nous les interpelons : nous leur présentons la situation et leur communiquons l’évaluation. Le référent, qui peut être un infirmier libéral s’il le souhaite – mais en général il préfère déléguer –, n’intervient pas sur le soin et l’aspect technique. Il peut éventuellement négocier les horaires du soin, fournir des conseils sur le comportement, etc.

Un chiffre

• 1 000 euros

C’est la somme assumée mensuellement par l’aidant familial, qui de plus consacre en moyenne 6 h 30 par jour à son malade, rapporte l’étude socio-économique de France Alzheimer (janvier 2011).

Témoignage
Muriel Virard, infirmière libérale et gestionnaire de cas à mi-temps en Isère pour l’expérimentation Maia

« Comprendre, c’est accepter »

« Je dissocie totalement mes deux activités : sur des secteurs et des temps différents. À mi-temps, je peux suivre jusqu’à vingt situations. Le travail de prise en charge globale via le Géva (guide d’évaluation), c’est de la concertation, du partage d’informations et de la coordination entre les professionnels, ainsi qu’un soutien aux aidants (solutions de répit). Ce qui me rappelle mon expérience en réseau de soins. L’échange avec les autres gestionnaires de cas du département est aussi très enrichissant : un ergothérapeute, une assistante sociale ou une psychologue donnent une lecture différente d’un problème. Ma pratique libérale s’est épanouie : lors d’un suivi de traitement, je regarde davantage l’environnement, j’alerte plus facilement un autre professionnel, je communique plus avec la famille et, surtout, je dédramatise les situations. Le fait d’avoir une vue d’ensemble me permet d’accepter certaines choses parce que je les comprends. Alors, perdre une heure de temps en temps (concertation, formation d’auxiliaire de vie…), c’est finalement un gain. La profession infirmière est sur le terrain, elle est à même de prendre cette place. »

Repères

• Trois volets composent le Plan Alzheimer* : science, santé et solidarité. Il se décline en 44 mesures concrètes dotées de 1,6 milliard d’euros.

• Sur le terrain, depuis 2008, des dispositifs pilotes ont été mis en place, notamment 39 équipes spécialisées issues des Ssiad et Spasad (Service polyvalent d’aide et de soins à domicile), 12 plateformes de répit et 17 Maia. D’ici deux ans, 500 équipes spécialisées et 52 Maia devraient assurer le maillage de la totalité du territoire français.

* Toutes les infos sur www.plan-alzheimer.gouv.fr.

EN SAVOIR +

→ La maladie d’Alzheimer, Cahier de formation ILM n° 240 (sept. 2008) et Les approches non médicamenteuses d’Alzheimer, Point Sur ILM n° 267 (fév. 2011).

→ Médecine de la mémoire, mémoire de médecin, le Plan Alzheimer 2008-2012 du Pr Joël Ménard, éditions Solal (2011). Un récit palpitant, étayé de multiples confidences de terrain, sur la découverte du cerveau et les progrès dans la prise en charge médicale, par un des auteurs du Plan (marié à une infirmière…).

→ La maladie d’Alzheimer au jour le jour, guide pratique de l’aidant de Jacques Selmès et Christian Derouesné, éditions John Libbey Eurotext (2004).

→ La vie quotidienne du malade d’Alzheimer, guide pratique de Mitra Khosravi, Doin éditeurs (1999).

→ www.francealzheimer.org : portail de l’Union française des associations Alzheimer.

→ www.fondation-mederic-alzheimer.org : recherche, aide aux aidants et Prix annuels.