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Maître Beltran répond à vos questions
Lors d’un remplacement, j’ai fait des soins, protocole d’antibiothérapie intraveineuse, à un enfant qui avait la mucoviscidose. Le collègue que je remplaçais m’a dit que ma présence n’était pas utile pendant la durée de la perfusion facturée AMI15, qu’il suffisait que je sois joignable. Qu’en est-il au juste ?
Le premier texte qui doit préciser la notion de surveillance continue est la prescription médicale quantitative et qualitative, assortie d’un protocole. La NGAP ensuite, dans son chapitre 2 : “soins spécialisés, article 5, traitement à domicile d’un patient atteint de mucoviscidose”. Elle prévoit, lorsque la surveillance est continue pour ces perfusions d’antibiotiques, (quelle que soit la voie d’abord) un maximum de 3 séances par 24 heures cotées AMI15 par séance. Cette surveillance continue, lorsqu’elle s’impose, se justifie par les doses importantes d’antibiotiques injectées et les risques d’effets secondaires pour lesquels une intervention rapide peut être attendue. S’il n’y a pas nécessité d’une surveillance continue, les cotations à retenir sont celles des perfusions habituelles selon la voie d’abord.