Éditorial
Un bonjour-bonsoir. Sur le seuil, en coup de vent, le plus souvent. Un carnet de liaison, parfois, posé sur le meuble de l’entrée. L’aide de vie a fermé les volets, la vaisselle s’égoutte dans la cuisine et vous n’avez plus qu’à vous concentrer sur la préparation du pansement sur une nappe propre. Auxiliaires de vie sociale (AVS), aides ménagères, pas de raison que cela se passe mal avec l’infirmière. Et puis, ça en fait du monde qui circule dans la maison, comme du temps où les enfants étaient encore là… Pourtant, pour certaines d’entre vous, ce qui devrait être une “aide” prend des allures de menace. Que le doute s’installe sur les qualifications
* Pour intervenir à domicile, les auxiliaires de vie doivent être titulaires du diplôme d’État d’auxiliaire de vie sociale ou d’une équivalence (arrêté du 4 juin 2007). Dans les faits, rares en sont les détenteurs, alors que le nombre d’intervenants augmente en flèche. Pour en savoir plus, lire notre dossier pages 26-31.