DÉPISTAGE DU CANCER DU SEIN
ACTUALITÉ
Depuis 2004, toute femme âgée de 50 à 74 ans est amenée à recevoir, tous les deux ans, un courrier personnalisé l’invitant à se soumettre au dépistage
Lorsqu’une anomalie est décelée, le radiologue effectue immédiatement un bilan diagnostique, pour raccourcir le délai d’une éventuelle prise en charge et éviter une attente angoissante pour la patiente. Le médecin traitant et/ou le gynécologue sont ensuite prévenus des résultats à la demande de la patiente. Le programme de dépistage s’adresse aux femmes qui ne présentent aucun symptôme apparent, ni antécédent de cancer du sein. Les femmes dites à risque élevé (antécédent personnel de cancer du sein, image anormale lors de la dernière mammographie, néoplasie lobulaire in situ, hyperplasie épithéliale atypique) ou risque très élevé (prédisposition génétique au cancer du sein) font déjà l’objet d’un suivi spécifique.
En 2010, plus de 2,3 millions de femmes ont eu recours au dépistage, ce qui représente près de la moitié de la population cible. Attention, après une période d’augmentation régulière (+ 5 % par an) jusqu’en 2007, la participation semble aujourd’hui atteindre un plateau. La raison la plus profonde reste la peur face au dépistage et au cancer lui-même.
* Organisé par l’Institut national du cancer, en partenariat avec le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé, l’Assurance maladie, la Mutualité sociale agricole (MSA) et le Régime social des indépendants (RSI).