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Une personne âgée de 78 ans, traitée par AVK, fait appel à une Idel pour une surveillance de son INR. L’infirmière, pressée, arrive tôt, disant que d’autres patients à jeun l’attendent. La patiente avait pourtant bien prévenu qu’elle ne serait pas à jeun et qu’elle n’était donc pas “prioritaire”. De plus, elle a pris soin de mettre en évidence la orescription. L’Idel pique une 1re fois et n’atteint pas la veine : elle reproche à la dame d’avoir bougé… La 2e fois, échec à nouveau, la mauvaise qualité du tube est invoquée, puis, à la 3e tentative, les “mauvaises veines” de la patiente ! Au final, la patiente sera ponctionnée quatre fois sans succès et changera de cabinet. Et ce n’est pas à cause d’une erreur qui peut arriver, ou d’une difficulté de l’infirmière qui pouvait avoir eu un souci important avec le patient précédent, dit-elle, mais parce que l’infirmière « ne s’est même pas excusée du dommage ». Le bras de la patiente était douloureux et l’infirmière n’a rien proposé pour la soulager. Submergée par ses émotions, l’infirmière n’a alors plus songé qu’à fuir ! Les formations ne préparent pas assez les professionnels à la gestion de ce type d’événements
* Le Guide de l’HAS sur l’Annonce d’un dommage associé aux soins (mars 2011) peut toutefois aider les professionnels.