Vie privée ?
Votre cabinet
Maître Beltran répond à vos questions
Un contentieux ordinal opposait un chirurgien dentiste au médecin avec lequel il partageait ses locaux. Afin de se procurer des informations, il avait caché un dictaphone dans la rampe d’éclairage du local d’accueil du centre médical. L’appareil fut découvert par le médecin qui poursuivit alors le chirurgien pour atteinte à la vie privée. Ce dernier condamna le chirurgien à une amende et au paiement de dommages et intérêts à la partie civile. Ce jugement a été infirmé par la Cour d’appel qui estima quant à elle qu’il n’y avait pas atteinte à la vie privée, dans la mesure où, d’une part, l’appareil n’avait pas été dissimulé au domicile mais dans un lieu non confidentiel, et, d’autre part, qu’aucun propos touchant à la vie privée n’avait été capté. Mais la Cour de Cassation
* Chambre criminelle, 15 février 2011, n° 10-82.808.