L'infirmière Libérale Magazine n° 282 du 01/06/2012

 

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Peu après le décès brutal de son mari, Mme C. , dont la perte d’autonomie était compensée par son époux encore très alerte, entre en Ehpad. C’est à contrecœur qu’elle accepte, avec pour seul “attrait” le fait d’être à proximité de sa fille. Le temps passe, Mme C. commence à s’habituer à l’établissement, au personnel…Mais la “lune de miel” est de courte durée. En effet, au bout de 6 mois, évoquant des restrictions de personnel et une aggravation de son état de santé, l’établissement lui annonce la résiliation de son contrat de séjour. La direction demande à sa fille de trouver un autre établissement dans les 30 jours ! Résolution du problème plutôt difficile en si peu de temps. En revanche, son état de santé physique et psychique ne tarde pas à se dégrader. Un Ehpad qui ne peut plus prendre en charge une personne, en regard de son état de santé, est tenu de lui proposer un hébergement adapté à ses besoins. Par ailleurs, la Direction générale de la concurrence de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) précise dans l’une de ses recommandations (n° 85-03) que le délai de préavis doit être d’au moins 3 mois. Mais les droits des personnes en Ehpad sont encore mal connus… Dommage !