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MONDE ASSOCIATIF → Les Idels du Gard s’associent pour rompre la solitude de l’exercice. Les thèmes d’échanges ne manquent pas.
Début juin, c’était autour du thème de la vaccination que les adhérents de l’Association des infirmiers libéraux du bassin alésien (Ailba)
À l’heure où la désertification médicale menace, Dominique Jakovenko, président d’Ailba, mise tout sur les Idels : « Nous accompagnons les réformes de santé à partir du terrain en répondant aux priorités de l’ARS qui trouve en nous un véritable interlocuteur. » Des soins de qualité et, ce qui ne gâche rien, pas si coûteux.
Ailba, née en 2009 d’un besoin des Idels du secteur de se rencontrer et d’échanger sur leurs pratiques, est forte de 113 adhérents sur les 250 Idels du secteur. Elle suscite l’émulation à l’occasion de réunions thématiques mensuelles et grâce à la formation continue dispensée désormais sur Alès par les organismes : « 8 à 10 % de nos membres s’y inscrivent, ce qui encourage une évolution des pratiques professionnelles », se félicite son président. L’association élabore ses propres outils (dossier de soins, fiche de liaison en cas d’hospitalisation…) et s’engage pour l’éducation thérapeutique du patient (ETP) ainsi que pour les protocoles pluridisciplinaires. Depuis ses premières heures, Ailba multiplie les échanges avec les différents acteurs du bassin alésien – hôpitaux, cliniques, Ssiad, associations de généralistes, réseaux de santé… Elle fait valoir ses ressources. « Par exemple, concernant les patients sous traitement AVK, nous avons réalisé une série de questionnaires pour évaluer les besoins des médecins, des infirmiers et des patients, afin d’appliquer le protocole validé par la HAS. Les résultats
De plus, l’association coopère déjà avec le réseau ChronÉduc LR et le réseau Polyarthrite rhumatoïde LR et participe aux comités d’ETP des centres hospitaliers d’Alès et de Nîmes. Enfin, Ailba entend bien ancrer sa démarche : une convention a été signée le 8 juin avec l’Ifsi d’Alès afin d’accueillir les premiers stagiaires
(1) Site Internet ailba.fr.
(2) Parmi les données relevées : 46 % des malades ne savent pas ce qu’est l’AVK et 53 % ne savent pas à quel moment adapter les doses.
(3) Le rôle des Idels dans l’encadrement des stagiaires fera l’objet de notre prochain Dossier.