L'infirmière Libérale Magazine n° 285 du 01/10/2012

 

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Une patiente de 60 ans rentre à son domicile après une intervention sur un hallus valgus au pied droit. Elle a un pansement à réaliser et une injection d’HBPM à faible dose, 1 fois par jour. Le médecin a dit qu’il était important de conserver l’horaire de 23 heures, horaire qui perturbe ses habitudes de vie, car elle se lève très tôt. L’infirmière libérale sollicitée par la patiente appelle le service hospitalier, qui lui apprend que le début du traitement est mis en place 6 heures après l’intervention, d’où « cet horaire tardif à conserver » ! Au final, le médecin traitant proposera de réaliser l’injection à 19 heures.

Certains services hospitaliers méconnaissent les réalités du domicile, voire les économies de santé : les majorations de nuit « ne peuvent être perçues qu’autant que la prescription du médecin indique la nécessité impérieuse d’une exécution de nuit ». C’est oublier aussi, que, sans véritable justification, les amplitudes horaires des infirmières libérales ne peuvent être extensibles à souhait. Dommage !