Éditorial
Éviter les produits trop gras, trop salés, trop sucrés. Même les plus jeunes ont intégré le slogan, diffusé en boucle pendant leurs programmes télé. Ils savent aussi que c’est bon pour la santé, de manger cinq fruits et légumes par jour, à condition ensuite de bien se laver les dents du haut vers le bas, et surtout pas à l’horizontal. Mais qui les a prévenus que porter un aliment à la bouche est le geste le plus dangereux pour notre organisme ? Les rois avaient bien leur goûteur… La traçabilité et le cycle court du producteur au consommateur, c’est la seule assurance de ne pas manger n’importe quoi, élaboré n’importe comment. Notre société a la mémoire bien courte, puisque la Commission européenne
(1) Une décision prise en juillet 2012, suivie du règlement européen du 16 janvier 2013, autorise à nouveau les farines animales dans l’alimentation des poissons d’élevage. Cette mesure est entrée en vigueur le 13 février et s’appliquera à partir du 1er juin.
(2) Après la crise de la “vache folle” (animaux touchés par une épidémie d’encéphalopathie spongiforme bovine), les farines animales avaient été interdites dans l’alimentation des ruminants en 1997, et dans celle des autres animaux en 2001.
(3) Expression employée par les services d’inspection vétérinaire. Lire l’article édifiant publié par Rue89 (http://petitlien.fr/6dn7) et le texte officiel qui autorise cette pratique (http://petitlien.fr/6dn8).