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Les vaccins contre la rougeole, les oreillons et les infections invasives à méningocoques C ont été rajoutés à la liste des médicaments que peuvent prescrire les sages-femmes à leurs patientes « afin de faciliter l’accès à la vaccination ». (Journal officiel du 13/02/2013).
La saga des éthylotests, le retour. Le Conseil national de la sécurité routière (CNSR) recommande la détention obligatoire, mais préconise de ne pas sanctionner le défaut de possession, a indiqué le président du CNSR le 13 février 2013. La vente autorisée des éthylotests en pharmacie et l’interdiction de conduire en cas de concentration d’alcool dans l’air expiré égale ou supérieure à 0,25 mg/l sont les seules informations validées. Pour savoir si l’éthylotest sera un jour obligatoire, attendons la réponse du Comité interministériel de la sécurité routière d’ici quelques mois. Le temps de dégriser ?
Les députés ont entamé, le 24 janvier, leurs auditions dans le cadre d’une nouvelle mission d’information sur les immigrés âgés. Installée par la conférence des présidents de l’Assemblée nationale, à l’initiative de Claude Bartolone, la mission d’information sur les immigrés âgés centrera ses travaux sur les difficultés particulières rencontrées par les immigrés de plus de 55 ans originaires des pays tiers à l’Union européenne. Elle se donne pour « objectif d’examiner les points d’évolution nécessaires pourleur assurer une vieillesse digne », a expliqué son rapporteur, Alexis Bachelay (SRC, Hauts-de-Seine). Son rapport est attendu d’ici l’été.
Les auditions de la mission sur la santé mentale et l’avenir de la psychiatrie, constituée en novembre, ont démarré le 24 ? janvier. Denys Robiliard (PS, Loir-et-Cher) compte remettre ses conclusions en juin. Le but : « Dresser un état des lieux, en se focalisant sur l’organisation de l’offre de soins. »
Ce marché a progressé de 3,2 % en 2012, pour atteindre 2,189 ? milliards d’euros de ventes totales, selon l’Association française pour une automédication responsable (Afipa).
La HAS a publié mi-février de nouvelles recommandations sur le traitement médicamenteux du diabète de type 2, dans le but d’améliorer le contrôle glycémique.
L’ETP est essentielle, comme l’instauration de mesures hygiéno-diététiques au préalable et tout le long de la prise en charge. L’objectif glycémique est à individualiser et à ajuster au cours du temps. Pour la plupart des patients, un taux d’HbA1c inférieur ou égal à 7 % est la règle, même si « dans certaines situations, une cible d’HbA1c moins stricte peut être recommandée ».
Le médicament de première intention en monothérapie est la metformine. En bithérapie, l’association metformine + sulfamide est à privilégier.
Les autres classes, notamment les inhibiteurs des DPP-4 et analogues des GLP-1, « ne doivent être prescrites que dans certaines situations particulières, et toujours en deuxième intention ». En cas d’échec des traitements oraux conventionnels, l’insuline doit être instaurée. La HAS met aussi en ligne une vidéo grand public des principaux messages.
Le Sénat a adopté, le 31 janvier, grâce à l’abstention des socialistes, la proposition de loi d’Isabelle Debré (UMP, Hauts-de-Seine) autorisant les bénéficiaires du minimum vieillesse à cumuler celui-ci avec un revenu tiré d’une activité professionnelle dans la limite de 1,2 smic pour une personne seule (1,8 smic pour un couple).
La récente expulsion d’une retraitée de la maison de retraite de Chaville a mis en évidence la difficulté de ces établissements face aux mauvais payeurs. L’Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA) et la Fnadepa ont adressé un courrier commun à leur ministre de tutelle, demandant que ces questions soient abordées lors d’une table ronde avec la profession, les retraités et personnes âgées, les familles et les consommateurs.
L’ARS Nord-Pas-de-Calais a présenté fin janvier les 42 actions de son programme régional “Démographie des professions de santé”. Trois axes sont visés : améliorer la veille statistique pour adapter l’offre de santé, ajuster les conditions d’exercice des professionnels aux besoins actuels et agir sur la formation.
L’épidémie de grippe a entraîné un taux de consultations de plus de 1 000 cas pour 100 000 habitants, début février. Un pic qui dépasse celui des trois saisons précédentes. L’importance de l’épidémie s’explique par la cocirculation de deux virus grippaux de types A et B.