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Une Idel, qui a prescrit des pansements pour un patient diabétique, se voit refuser leur prise en charge en ALD par le pharmacien. L’argument : l’infirmière n’a pas prescrit sur le document spécifique d’affection de longue durée (référence Cerfa n° 60-3937). De bonne foi, l’infirmière prend contact avec la CPAM afin de se faire délivrer les feuilles de prescriptions ad hoc, et son interlocuteur lui demande si elle souhaite des ordonnances sécurisées ou non ! La professionnelle l’informe que les ordonnances sécurisées sont réservées aux médecins (prescription de stupéfiants notamment). Commande est donc faite d’ordonnances d’ALD non sécurisées. Au bout de deux mois, la professionnelle, n’ayant toujours rien reçu, rappelle la CPAM. Ce qui lui permet de comprendre qu’elle peut toujours attendre, puisque ces documents ne sont pas accessibles aux infirmières (dixit la CPAM). En résumé, lorsque le médecin a prescrit des actes infirmiers dans le cadre de l’ALD, si l’infirmière est amenée à prescrire des dispositifs médicaux, il suffit qu’elle précise la mention « en rapport avec ALD » sur son ordonnance habituelle. Dans ce cas, le pharmacien doit délivrer en ALD. Mais, visiblement, tous les pharmaciens n’ont pas eu l’information et les CPAM non plus d’ailleurs. Dommage !