Actualité
La Cnamts a lancé un appel d’offres afin de mettre gratuitement à disposition des médecins généralistes des appareils d’automesure tensionnelle qui seront prêtés à leurs patients. L’objectif étant de généraliser, à compter du dernier trimestre 2013, une expérimentation lancée dans quatre départements. L’automesure pourrait permettre d’éviter l’hypertension dite “blouse blanche” qui entraîne des mises sous traitement médicamenteux injustifiées. L’HTA blouse blanche serait ainsi responsable d’un tiers des diagnostics d’HTA chaque année.
La DGOS a publié début août son rapport d’activité 2012. Y sont notamment recensés, concernant votre profession, 48 700 cabinets individuels infirmiers. Et, parmi les structures d’exercice coordonné, 286 maisons de santé et 1 220 centres de santé (réalisant plus de 20 000 euros d’honoraires). Autre chiffre intéressant, celui de 716 réseaux de santé. Tous cabinets libéraux confondus, plus de 358 millions de consultations ont été réalisées en 2012.
Les dispositifs médicaux pour incontinents urinaires, fécaux et stomisés (poches, sondes…) voient leur tarif LPP diminuer et devenir des prix limites de vente (JO du 13 août 2013). Une nouvelle rubrique fait son entrée à la LPP, comme l’inscription de lignes génériques pour les sets d’appareillage pour stomie. Le collecteur de matières fécales Express de Coloplast obtient un prix limite de vente.
Vous connaissiez sans doute cette parution sous le nom La Santé de l’homme. La revue publiée par l’INPES depuis 71 ans devient trimestrielle (4 numéros par an) et change de nom. La Santé en action
* La Santé en action, n° 423. En consultation Internet gratuite. Pour recevoir la version imprimée, contacter l’équipe sur le site www.inpes.sante.fr
Amendant l’arrêté du 31 juillet 2009 relatif au diplôme d’État infirmier, le texte paru au JO le 26 juillet remet à plat les règles de passage d’une année à l’autre pour éviter que les étudiants accumulent les matières à rattraper tout au long de la formation. Ainsi, la validation d’un unique semestre complet de 1re année ne sera pas plus suffisante pour passer en deuxième année. De même, un étudiant en soins infirmiers (ESI) ne peut plus être admis en 3e année sans avoir validé les deux semestres de la 1re année. Les ESI qui n’ont pas acquis les 150 crédits correspondant aux cinq premiers semestres ne pourront pas être présentés au jury du DE, qui se réunira trois fois dans l’année.
À l’instar des médecins, pharmaciens, sages-femmes et chirurgiens-dentistes, les infirmières ont vocation à intégrer le Répertoire partagé des professionnels de santé (RPPS). L’inscription des soignantes au RPPS et la mise à jour des informations les concernant passeront par l’Ordre et non plus par l’ARS. Une fois inscrite à l’Oni, l’infirmière se verra attribuer un numéro RPPS unique et pérenne. Mais l’intégration à ce dispositif ne peut théoriquement se faire que si 90 % de la profession est inscrite à l’Ordre. « C’est ce qui nous bloque, déplore son secrétaire général (lire aussi notre article ci-contre). Le conseil de l’Ordre et l’Asip santé sont prêts. On attend la décision politique. » À défaut, dès 2014, les infirmières pourraient intégrer le RPPS, en tant que profession sans ordre.
Jean-Michel Delage, photo-journaliste, intervient régulièrement dans nos colonnes. Cet ouvrage est le fruit d’un an d’allers/retours auprès d’une troupe de jeunes artistes tziganes. Kesaj Tchavé
* Kesaj Tchavé, Le Miracle des enfants de la fée. Éditions de juillet, 2013. 20 euros.
L’arrêté fixant le modèle d’attestation délivré aux professionnels de santé pour justifier de leur participation à un programme de développement professionnel continu (DPC) est paru le 3 août au JO. Le modèle, qui tient en une page, rassemble des informations identifiant le professionnel, ses conditions de participation au programme de DPC, l’organisme qui l’a dispensé, et le programme de DPC lui-même. L’attestation doit être transmise au professionnel mais aussi, simultanément, au conseil compétent de l’Ordre et à l’Agence régionale de santé (ARS) en ce qui concerne les infirmiers libéraux. Il s’agit de l’un des derniers textes attendus pour l’installation du DPC, qui est officiellement en place depuis le 1er janvier. Celui fixant le modèle du rapport d’exécution que les organismes devront transmettre en fin d’année doit encore être publié.
* Arrêté du 25 juillet 2013, Journal officiel du 3 août 2013, texte 7.
Un arrêté (JO du 15 juin 2013) donne aux pharmaciens d’officine la possibilité de pratiquer des tests capillaires glycémiques, mais aussi les tests d’orientation diagnostique oropharyngés des angines à streptocoque du groupe ? A et nasopharyngés de la grippe. Si les tests glycémiques visant à repérer une hypoglycémie ou un diabète pour participer à l’éducation du diabétique ne sont pas critiqués par les syndicats de médecins, ce n’est pas le cas de la seconde compétence… L’Unof-CSMF, syndicat de médecins libéraux, s’est fendu d’un communiqué le 4 ? juillet pour dire qu’un simple test ne peut remplacer une démarche diagnostique complète.
Treize spécialistes en diverses disciplines (histoire, théologie, philosophie, sociologie, économie, musicologie, etc.) se penchent sur le “mourir” et “l’après-mourir”. Dans cet ouvrage
* La mort en questions, Approches anthropologiques de la mort et du mourir, sous la direction de Daniel Faivre. Éditions Érès, 2013. 552 pages, 19 euros.
Dans son avis publié le 1er juillet, le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) propose un droit des patients à la sédation jusqu’au décès, et l’élargissement de la procédure collégiale des décisions d’arrêt/limitation de traitement à l’ensemble des soignants impliqués. Il propose en outre de rendre les directives anticipées plus contraignantes. Toutefois, le CCNE exclut l’euthanasie et l’assistance au suicide.
Comme dans les précédents travaux sur le sujet, le CCNE insiste sur la nécessité de rendre les soins palliatifs accessibles à tous, car ils se sont beaucoup développés à l’hôpital depuis quinze ans, mais peu à domicile.
Les actions prévues dans le Plan cancer (2009-2013) seront réalisées à 60 % d’ici à fin 2013, selon le rapport final destiné au président de la République, dévoilé fin août par la Direction générale de la santé et l’Institut national du cancer.