Actualité
Intervenant aux journées CHU de la CFDT santé-sociaux, le 11 février, Marisol Touraine a annoncé le dépôt, avant l’été, d’une proposition de loi qui rendrait facultative l’adhésion à l’Ordre national des infirmiers. Lire l’actualité du 17 février sur notre site.
L’Ordre national des infirmiers a présenté, le 30 janvier, les quatre axes de sa nouvelle mandature, parmi lesquels la déontologie et le service aux infirmiers, avec la mise en place de la carte professionnelle européenne. 46 % des inscrits au tableau à l’Ordre, soit quelque 70 000 professionnels, sont libéraux. A lire, l’article du 3 février sur notre site.
Auditionné le 6 février par la mission d’information parlementaire sur la permanence des soins, Didier Borniche, président du Conseil national de l’Ordre, a proposé de créer un statut d’infirmier praticien en soins de premier recours, niveau master, notamment pour la prise en charge des soins non programmés ou la coordination soignante et sociale. Il a rappelé que les infirmières ne font pas légalement partie de la mission de service public de permanence des soins, mais assurent « correctement » la continuité des soins. « Chaque cabinet se trouve être, de fait, de garde »,en répondant au téléphone en soirée ou le week-end, a précisé l’Idel Jean-Yves Garnier, trésorier de l’Oni. À revoir sur le site vidéos de l’Assemblée nationale (via bit.ly/O3pifg).
« Quand une infirmière libérale fait ses visites à domicile, elle voit des habitants que même les élus ne rencontrent jamais. » Commentaire, au Figaro, de Michel Chassang, président de l’Union nationale des professions libérales, à propos d’un sondage Harris Interactive sur les attentes, vis-à-vis des élections municipales (les 23 et 30 mars), des libéraux. Ils sont 81 % à se dire attachés à leur commune, que 37 % d’entre eux désignent même comme lieu d’exercice dans l’idéal, loin devant Bordeaux, Nantes, Lyon et Paris (bit.ly/1eHhR2n).
Imedipac. C’est le nom de ce pilulier électronique « made in France » primé début février lors de la 7e édition des objets de la France industrielle, en présence du ministre Arnaud Montebourg. Connecté avec une plate-forme de l’entreprise Medissimo, cet objet « permet au patient de partager ses données d’observance en temps réel avec son médecin, son pharmacien, son infirmière ou ses proches ». Commercialisé en septembre 2014 (250 €).
167 millions d’euros en 5 ans. C’est la somme, révélée début février, que dix grands laboratoires pharmaceutiques, dont les Américains Merck ou Pfizer, le Français Sanofi et le Britannique GlaxoSmithKline, vont utiliser pour développer de nouveaux traitements contre le diabète, la maladie d’Alzheimer et des maladies auto-immunes, avec les Instituts nationaux américains de la santé. Une telle union des grands laboratoires est une première.
Une enquête, réalisée en Seine-et-Marne et publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire n° 6 du 18 février, donne des éléments sur les infections associées aux soins à domicile - un thème que nous creuserons dans notre prochain numéro. 206 Idels ont répondu aux questions portant sur les Dasri (lire p. 29), le statut vaccinal (54 % des Idels à jour) ou encore l’hygiène des mains. Dans ce dernier domaine, 3,4 % des Idels sondés appliquent toutes les recommandations. Parmi les problèmes, le fait que les patients n’ont « pas souvent conscience de la nécessité d’un environnement adapté aux soins », « une communication hôpital-ville insuffisante » ou encore « une rémunération jugée insuffisante au regard de l’investissement en temps et en équipements nécessaires au respect des bonnes pratiques ». A lire, cette étude (bit.ly/1kRJoGy) et l’article détaillé sur notre site.
Dans un rapport rendu public début février (bit.ly/1m5yhrP), l’Igas recommande de réserver la thanatopraxie « aux seuls lieux dédiés que sont les chambres mortuaires et les chambres funéraires », tout en permettant le retour à domicile des corps ayant fait l’objet de soins de conservation.
L’institution se livre par ailleurs à une éclairante distinction des termes utilisés : les soins mortuaires (qui peuvent incomber à l’infirmière, même si le terme n’apparaît pas dans les dispositifs régissant les soins infirmiers), funéraires, de réparation, de conservation et rituels. Sur le même sujet, lire aussi le témoignage d’une infirmière libérale dans notre numéro 289 de février 2013.
Comment sensibiliser les enfants de 6 à 10 ans aux maladies rares, qui concernent (directement ou non) un Français sur vingt ? Pour la journée internationale du 28 février consacrée à ces pathologies, une édition spéciale du Petit Quotidien est proposée aux écoles, avec l’Alliance maladies rares, qui rassemble 202 associations de malades (à feuilleter via bit.ly/1iRxVUe).
L’illettrisme complique la vie professionnelle et amoureuse, l’usage du téléphone, de l’ordonnance, de la boîte aux lettres, des panneaux de circulation, etc. On en prend conscience à la lecture de La valse à mimille et une lettre, BD de Michel Szlazak à prétention humoristique, mais « sans un seul gros rire méchant ». À télécharger sur le site d’Opcalia, financeur de formation pour des salariés (via bit.ly/O4GMI5).
Le stress des trajets, le sentiment d’être débordé, la délicate organisation de la journée, le travail tardif avec de la comptabilité à 21 h 30… Voilà Une journée particulièrement stressante d’un médecin de ville, document qui reconnaît et combat le stress en fonction des réactions différentes face à une même situation (bit.ly/1nKz7t2). Mis au point entre autres par la Caisse régionale d’Assurance maladie d’Île-de-France, il pourrait aussi servir aux Idels…