« La santé est une valeur en soi, mais aussi un investissement. Être en bonne santé permet de travailler, de consommer… » Paola Testori Coggi, à la tête de la direction générale Santé de la Commission européenne, l’a indiqué aux journalistes en santé invités début avril à Bruxelles. Justifier la défense de la santé par le fait qu’elle permet au consommateur de se déplacer jusqu’à la caisse des supermarchés : un argument étonnant, non ? Mais compréhensible. Pour se faire entendre des décideurs, les promoteurs de la santé doivent parler la langue de l’économie. Leur domaine manque de visibilité, explique un fonctionnaire européen. Dans l’Hexagone, ces derniers temps, c’est aussi, surtout, en termes d’économies qu’il a été question de santé. La santé, un mot d’économie comme les autres ?