Éditorial
Dans la prescription du médecin, la délivrance du pharmacien, la prise en charge infirmière : le bon usage du médicament se joue là, au plus près du patient. Il relève aussi d’un échelon plus collectif, dans la mise sur le marché des produits, la fixation de leurs prix, leur police… À ce niveau, la transparence est nécessaire pour défendre l’intérêt général – en premier lieu celui du patient. Mais la confiance, déjà ébranlée par l’affaire du Mediator, subit un nouveau revers avec les soupçons de conflit d’intérêts à l’encontre du Dr Morelle : en 2007, alors employé de l’Inspection générale des affaires sociales, ce haut fonctionnaire a travaillé, visiblement sans l’autorisation nécessaire, pour un laboratoire pharmaceutique
(1) Selon le site Médiapart, le 17 avril 2014. Aquilino Morelle a indiqué n’avoir « commis aucune faute ».
(2) Dans un chat sur metronews.fr le 28 juin 2011.