L'infirmière Libérale Magazine n° 304 du 01/06/2014

 

SUR LE TERRAIN

Actualité

MATHIEU HAUTEMULLE  

Le “lapin” sur les bateaux ou la “corde” au théâtre : il est des mots que la superstition interdit de prononcer. De même, en présence d’une Idel, si vous ne souhaitez pas enflammer immédiatement les débats, évitez les termes “prestataire de service”, “HAD”, et pourquoi pas “Ssiad”… La place de l’HAD s’affirme sur la perfusion de fer (cf. ci-dessus), le malaise des Idels s’installe (page de droite), et la rivalité Idels-HAD s’avère quasi culturelle (p. 19).

Avec la concurrence accrue, y compris entre Idels d’ailleurs, certains s’inquiètent même d’une paupérisation de la profession. Voilà pourquoi, justement, il est interdit de s’interdire de formuler les mots qui fâchent, pour affronter les réalités, mieux organiser la prise en charge à domicile, assurer coordination et complémentarités, et défendre le rôle infirmier.