Actualité
« Pourquoi les HAD ? »
La fin du droit des Idels de procéder à des injections intraveineuses de fer à domicile – sauf dans le cadre d’une HAD (notre numéro 304 de juin) – fait réagir. Telle cette Idel sur notre page Facebook : « À Montrouge, l’un de nos patients a appris cela de la pharmacie qui n’a pas voulu lui délivrer le produit (…). Du coup, il passe une journée en hospit’, et au final il refuse le traitement car trop contraignant. Si c’est dangereux, arrêtons ce genre de perf’, OK. Par contre, je ne comprends pas pourquoi les HAD continuent si elles font les injections dans les mêmes conditions que nous ? »
Inscriptions ouvertes
Vous pouvez déjà vous inscrire pour le prochain Salon infirmier, les 5, 6 et 7 novembre, sur saloninfirmier.fr. L’inscription vous permet de sélectionner conférences et formations.
Expérimentations
Alsace, Basse-Normandie, Bourgogne, Centre, Haute-Normandie, Languedoc-Roussillon, Martinique, Pays-de-la-Loire et Picardie sont les neuf régions sélectionnées pour expérimenter le déploiement de la télémédecine, selon un arrêté du 10 juin. Ces régions pourront essayer « des tarifs préfigurateurs et incitatifs », a annoncé le ministère de la Santé. Le gouvernement entend développer cette pratique – « encore trop limitée au champ de l’hôpital » – en ville et en établissements médico-sociaux.
Évaluation
Fin 2015 sont attendus les résultats d’une étude médico-économique qui vient d’être lancée sur Domoplaies, projet interrégional de téléconsultation pour les plaies chroniques ou complexes, mené en Basse-Normandie et Languedoc-Roussillon.
Dans cette seconde région, ce sont les Idels qui sont indemnisées, percevant un forfait de 14 euros pour cinq téléconsultations par patient, en plus des soins. Les médecins, eux, sont salariés des établissements du réseau Télap, dont nous parlions dans notre dossier “télémédecine” du numéro 299 (janvier 2014).
« Une première »
L’Association des infirmiers libéraux du bassin alésien (Ailba) a obtenu une autorisation pour quatre ans, par l’Agence régionale de santé, d’un programme pluridisciplinaire d’éducation thérapeutique du patient (ETP) pour des séances collectives concernant le diabète de type II (y compris insulino-dépendant), l’hypertension artérielle et l’insuffisance cardiaque.
« La première autorisation pour des professionnels de santé libéraux de conduire un programme qui n’est pas porté par une structure », selon Ailba.