AGRESSIONS > Le problème des violences contre les Idels n’est pas nouveau, et peu visible. Il vient d’être mis en lumière avec plusieurs faits divers survenus cet été.
À Strasbourg (Bas-Rhin), le 20 août, un mois jour pour jour après le meurtre de Mireille Schmitt, Idel de 63 ans, de deux coups de fusil, par l’un de ses patients, quelque 150 personnes ont défilé en son hommage, dans cette même ville, vêtues de blanc et une fleur blanche à la main, à l’initiative de l’Union régionale des professionnels de santé (URPS)-infirmiers d’Alsace et de l’Ordre national des infirmiers (ONI)
Cet été, plusieurs faits divers ont frappé des Idels. Le 24 juillet à Toulouse (Haute-Garonne), à la sortie de chez un patient, Frédérique, 51 ans, est rouée de coups par quatre personnes cagoulées tentant (en vain) de lui voler son scooter
La profession s’émeut de ces actes commis dans l’exercice de leurs fonctions. Sur les réseaux sociaux, chez le collectif “Ni bonnes ni nonnes ni pigeonnes”, du côté syndical, à la tristesse s’ajoute la colère, suscitée par le silence des tutelles, interprété ici et là comme de l’indifférence ou du mépris
Comment prévenir les violences, ou en limiter les effets, surtout pour des infirmières isolées, intervenant au domicile de tout patient ? En discutant avec des collègues, en cas de doute ou de difficulté. Ce qui peut être plus facile quand on travaille en groupe - l’infirmière tuée à Strasbourg travaillait seule, avec une remplaçante, indique la vice-présidente de l’URPS-infirmiers d’Alsace. Une autre piste
(1) Lire notre compte rendu sur www.espaceinfirmier.fr, à la date du 20 août.
(2) France 3 : bit.ly/1t2Jqj4.
(3) Le Midi-Libre du 30 juillet.
(4) Le ministère aurait toutefois contacté la famille de la victime strasbourgeoise, de façon privée. Le ministère n’a pas donné suite à notre sollicitation pour le confirmer ou l’infirmer.
(5) À lire aussi, notre article “Coup d’œil sur les violences” (n° 293, oct. 2013) et les guides téléchargeables sur le site de l’ONI (bit.ly/1BJbQRT).