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Le 15 octobre, la ministre Marisol Touraine a présenté le projet de loi de santé en Conseil des ministres.Il s’articule désormais en trois axes : « prévenir avant d’avoir à guérir », « faciliter la santé au quotidien » et « innover pour consolider l’excellence de notre système de santé ». Dans ce dernier axe, est espérée l’amélioration de la coordination du parcours de soin grâce au Dossier médical partagé (DMP). Son déploiement sera assuré par l’Assurance maladie. Le patient pourra y accéder librement et, s’il le souhaite, masquer des informations. Le DMP et une lettre de liaison hôpital-ville visent à renforcer une prise en charge de qualité à domicile. Examen du texte au Parlement prévu début 2015.
Isipad (Intervention soins infirmiers post-ambulatoire à domicile), dont nous parlions dans notre dossier d’octobre sur les rapports ville-hôpital, passe de l’expérimentation à la généralisation en Picardie, vient d’annoncer l’Agence régionale de santé de la région. Ce dispositif, désormais appelé Isipad2, permet l’intervention d’infirmières libérales au domicile de patients, le jour et le lendemain d’une intervention chirurgicale en ambulatoire.
Des modifications simples et peu onéreuses (comme la pose de rampes dans les escaliers ou de barres d’appui dans les douches) réduisent le risque de blessures liées aux chutes, à tout âge. The Lancet le montre scientifiquement dans une étude en Nouvelle-Zélande, mise en ligne le 23 septembre (lien : bit.ly/1oc69IS).
Dans notre numéro d’octobre, nous vous parlions de Françoise, Idel dans l’Essonne, qui avait eu la désagréable surprise de trouver sa voiture caillassée en cours de tournée.L’association Grigny Wood, qui œuvre pour l’insertion sociale et professionnelle, a lancé un appel aux dons et versé 120 euros à l’Idel. À lire sur notre site, à la date du 3 octobre.
« J’en ai parlé avec mes deux collègues du cabinet, ça ne leur était jamais arrivé. Maintenant, j’ai encore une appréhension, quand je me rends chez un homme que je ne connais pas. » Témoignage, au tribunal, d’une infirmière des Hautes-Alpes qu’un patient avait retenue une quinzaine de minutes chez lui, en fermant la porte à clé. L’Idel avait appelé la gendarmerie. Le tribunal prononce notamment une contrainte pénale de cinq ans avec l’obligation au prévenu de se soigner et de fixer sa résidence chez sa mère. à lire dans Le Dauphiné (lien : bit.ly/1D6LgC1).
Le témoignage de Sarah Guerlais, figure de la profession qui a décidé de ne plus exercer, publié sur notre site et dans notre dernier numéro, a suscité des commentaires.Visiblement amer, comme celui de cet infirmier : « De cette profession qui a donné sens à ma vie, j’ai fait un burn-out. » Ou au ton plus heureux, avec ce long témoignage détaillé d’un couple qui raconte son installation en Australie il y a cinq ans, « mon épouse infirmière de bloc ortho, et moi libéral ». À les en croire, « c’est le paradis ». À lire sur notre site en date du 17 septembre.