Une patiente entre en clinique pour une intervention chirurgicale bénigne et demande à bénéficier d’une chambre seule. Une heure avant le départ au bloc opératoire, la patiente est informée qu’elle ne passera pas la nuit dans “sa” chambre mais aux soins intensifs. Devant l’inquiétude de la dame, le cadre de santé vient lui expliquer qu’il n’a pas assez d’infirmières de nuit dans le service, qu’il « ne veut pas prendre de risques », ce qui explique ce transfert. Il lui explique que c’est juste pour la nuit et qu’elle retrouvera sa chambre dès le lendemain matin. Mais, le lendemain, la patiente doit “batailler” pour sortir des soins intensifs, « attendre après le petit-déjeuner », puis « attendre que le médecin soit passé », puis encore « attendre que le repas de midi soit pris »… Visiblement pour qu’une journée en soins intensifs lui soit facturée à la sortie ! Belle économie que de mal payer les infirmières, donc de ne pas en trouver et d’être obligé de transférer les patients dans des services plus coûteux et non justifiés par leur état de santé. Dommage !