Le silence public de la ministre après la mort en juillet d’une Idel tuée par un patient avait suscité l’indignation de la profession. En avril, sa réaction par communiqué, le lendemain du témoignage dans la presse d’une Idel violemment agressée (à lire sur notre site, bit.ly/1dsYPVi),a suscité… du scepticisme, au mieux. « Moralité, il faut se faire agresser pour qu’elle reconnaisse notre travail », dénonce Patricia sur notre page Facebook. « À quand des actes ! », renchérit Charlotte. Ces réactions témoignent d’un manque de reconnaissance de la profession par la ministre. Et la situation montre, aussi, la difficulté à trouver le moyen juste de parler et d’agir contrela violence – le patient en cause ici a été conduit en hôpital psychiatrique, et dix jours d’interruption totale de travail ont été prescrits pour l’Idel. Plusieurs articles sur ce thème dans notre prochain numéro de juillet-août.