Lorsque les patients le souhaitent et que les protocoles le permettent, de plus en plus de chimiothérapies anticancéreuses sont réalisées en ambulatoire avec mise en place en milieu hospitalier à J1, surveillance et retrait à domicile (respectivement à J2 et J3) par les Idels. Depuis quelque temps, nombre d’Idels ont pu constater que l’étape J2 n’était plus prescrite, par souci d’économies visiblement ! Mais “économies” ne rime pas toujours avec “sécurité des soins”. En effet, il n’est pas si rare qu’à J2, l’infirmière constate que le diffuseur est resté clampé à la sortie du patient et que celui-ci n’a donc pas reçu son traitement. Dorénavant, lorsque le patient manque de vigilance ou d’éducation en la matière, il faudra attendre J3 pour s’en apercevoir ! Question subsidiaire : peut-on alors déclamper et passer ce traitement qui a stagné pendant 48 heures dans le dispositif de diffusion ou faut-il renvoyer le patient en milieu hospitalier ? Belle économie qu’un AMI4 lorsque l’on connaît le coût des chimios. Sans compter, dans ce type de situation, les effets psychologiquement délétères pour les personnes malades. Dommage !