Travaillant dans une ville où coexistent déjà quatre laboratoires de biologie médicale, une Idel est démarchée par téléphone par un laboratoire de la commune voisine. L’objectif : la convaincre de prélever pour ledit laboratoire, celui-ci souhaitant organiser une collecte des prélèvements effectués pour son compte. L’infirmière s’étonne qu’un labo puisse intervenir sur une commune où il n’est pas installé : « Cela ne pose pas de problème depuis que les labos sont regroupés en plateforme », lui répond-on. Elle propose de convaincre plutôt les patients car ce sont eux qui ont le libre choix de leur laboratoire ; sinon le risque serait celui d’un “détournement de clientèle” d’un labo au profit d’un autre ! Insensible à l’argument, le labo poursuit : « Des étiquettes autocollantes sont adressées à chaque patient à l’issu du premier prélèvement », ce que font déjà la grande majorité des labos ! Et enfin les fiches à remplir (démarche qualité) sont préremplies par le labo, faisant « gagner dix minutes à l’infirmière ». C’est ici faire la louange de la lenteur… Et le respect dela déontologie ne s’exprime pas en minutes gagnées mais en démarche responsable. Mais pas pour tout le monde visiblement. Dommage !