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La date limite pour voter aux élections des Unions régionales des professionnels de santé (URPS), par correspondance, est maintenue au lundi 7 décembre pour les Idels. Toutefois, une instruction mise en ligne le 10 août modifie certains points (lien Internet : bit.ly/1Jgqh17).
Le projet de loi de santé est sorti transformé de son passage par la commission des Affaires sociales du Sénat, le 22 juillet (lir, l’article sur notre site, via le lien bit.ly/1ER1krj). Les sénateurs ont ainsi rétabli l’Ordre national infirmier, supprimé à l’Assemblée, et annulé la généralisation du tiers payant, « pas véritablement nécessaire », en raison d’une « mise en œuvre complexe » et qui s’applique déjà « aux publics les plus fragiles ». Ils ont par ailleurs supprimé un article visant à ouvrir le don du sang aux homosexuels, et rétabli le délai de réflexion de sept jours pour les femmes ayant décidé d’avorter. Prochaine étape : l’examen en séance plénière par les sénateurs (en majorité à droite) à partir du 14 septembre, avant un vote le 6 octobre. Le dernier mot devrait revenir aux députés (majoritairement à gauche).
Plusieurs institutions, dont la Haute Autorite de santéet les conseils départementaux des Ordres, devront respecterau mieux la parité hommes-femmes lors de prochains renouvellements, selon des ordonnances publiées le 2 août. Le cas des Idels est plutôt plus équilibré, puisque les femmes (86 % des effectifs) représentent 62 % des élus au niveau départemental de l’ONI, 56 % au niveau régional et 50 % au national (bit.ly/1JwAsSQ).
À la suite d’irrégularités constatées dans un site indien, 700 génériques ont été retirés du marché européen le 21 août. Des médicaments « peu utilisés en France » (33 produits concernés), et pour lesquels il y a « des alternatives » (lien : bit.ly/1LMAYyc).
« Soutenez les infirmières à domicile » : cette pétition a recueilli 1 250 signatures en Belgique (bit.ly/1JZWi3c), en opposition au projet de l’Institut national d’Assurance maladie-invalidité d’instaurer « un système de pointeuse ». Notamment « l’obligation de lire, à chaque visite, la carte d’identité électronique du patient, à l’aide d’un lecteur de carte. La mesure a pour but de vérifier que les prestations aient bien lieu, évitant ainsi les fraudes », explique la RTBF (bit.ly/1NAIixs). Mais cela ne va pas sans difficulté pratique…
En Espagne, négligences médicales et délais d’attente ont augmenté. Pour l’association Defensor del Paciente (“défenseur du patient”), « la cause (…) ne fait aucun doute, ce sont les coupes budgétaires pratiquées par le gouvernement ». Article tiré du dossier d’une revue syndicale européenne sur le monde infirmier (bit.ly/1KgFBzB).
« Pour 50 malades, je suis toute seule de garde, car on a licencié nombre de collègues. J’ai peur, tout le monde devient de plus en plus violent. » Marina, infirmière de nuit dans un hôpital psychiatrique grec, témoigne dans La Tribune de Genève (bit.ly/1KhiAfl). Selon le journal, le nouveau plan de rigueur « fait mal aux plus démunis ».
« Il m’a attrapée par derrière pour tenter de me violer. Je me suis débattue, j’ai crié. Ça a duré plusieurs minutes qui m’ont paru une éternité, puis j’ai réussi à m’enfuir. » Témoignage d’une Idel à Saint-Laurent-du-Var, dans Nice-Matin, le 1er août (à lire via le lien Internet raccourci bit.ly/1WOlKfL). Le patient, pris en charge pour des soins psychiatriques, s’est présenté au commissariat et a demandé son hospitalisation. L’Idel, souffrant de douleurs dorsales et d’un traumatisme, a porté plainte.
« La création de clientèle était d’autant plus difficile qu’il y avait peu d’habitants », se souvient Françoise Pical à propos de son installationà Rodilhan (Gard), en 1970. « Quatre ans de remplacements ont été nécessaires pour vivre pleinement d’un cabinet établi à son domicile », a raconté Midi-Libre, en juillet, en évoquant le départ en retraite de l’Idel (bit.ly/1UaT5x2). « Il y a quarante-cinq ans, on était au début des infirmières libérales. Tout était à faire », se remémore Françoise.
« En 2013, le président de la République avait déclaré que l’hôpital public devait “assurer l’accueil en urgence dans un délai qui ne peut pas excéder 30 minutes” », a rappelé l’Agence France presse mi-août (sur le site du Nouvel Observateur : bit.ly/1Pwr2Xu). « On est en complète contradiction avec les promesses de François Hollande », en déduit Rémi Besselièvre, Idel à la tête d’un collectif de défense de l’hôpital de Valognes (Manche), dont les urgences ont fermé temporairement, reléguant des zones à plus de 30 minutes des urgences les plus proches.