Les as de la paperasse - L'Infirmière Libérale Magazine n° 318 du 01/10/2015 | Espace Infirmier
 

L'infirmière Libérale Magazine n° 318 du 01/10/2015

 

Administratif

Dossier

Olivier Blanchard  

Les Idels travaillent à domicile… surtout le leur. Il n’est pas toujours évident de se ménager un espace et un temps dédiés, chez soi, à l’administratif. Quant aux tâches elles-mêmes, elles demandent une grande organisation, voire une délégation à des experts. Voici quelques recettes marquées au coin du bon sens, ou carrément ingénieuses.

Malgré le perfectionnement des logiciels de gestion de cabinet, dont l’utilisation a réduit voire supprimé les tâches les plus répétitives et permis de gagner du temps, la généralisation à venir du tiers payant vient rappeler que le travail administratif est une part importante de l’activité des infirmières libérales. C’en est même l’un des principaux piliers. « Une activité libérale, c’est comme un tabouret : elle tient nécessairement sur trois pieds. Le travail technique [qui correspondrait, pour les infirmières libérales, aux soins], le travail administratif et le travail commercial [le réseau]… Si on oublie l’un des pieds, tout le reste s’écroule », détaille Ingrid Wolff, coach pour entreprises, qui compte des infirmières libérales dans sa clientèle (lire l’interview p. 27). Pour surmonter cette tâche, souvent peu motivante pour des soignants, il s’agit donc de s’organiser et, si besoin, d’en déléguer une partie. « Une bonne habitude se prend en vingt-et-un jours, note Stéphanie Benlemselmi, auteur du livre Travailler chez soi(1). Au début, il faut se faire violence mais, ensuite, cela devient un automatisme », rassure-t-elle.

LA PAUSE CAFÉ INTERNET

La première spécificité du labeur administratif d’une Idel est le fait qu’il se pratique le plus souvent à domicile. Pour travailler efficacement chez soi, il existe quelques recettes simples à suivre. Tout d’abord, avoir un espace strictement dédié à son activité, avec une porte qui ferme pour bien se concentrer et être efficace. Si son logement ne permet pas de s’isoler, il faut aller travailler dans son cabinet infirmier ou louer un bureau dans un espace de coworking, partagé par plusieurs travailleurs. « Dans un espace dédié, on va mettre sa casquette professionnelle plus vite et on ne sera pas rattrapé par le quotidien, conseille Stéphanie Benlemselmi. Mais cela implique aussi que vous ayez posé des règles avec toute la famille et qu’on ne vienne pas vous déranger. C’est parfois le plus compliqué. Il ne faut pas hésiter à s’exprimer clairement. » Et un moyen pour que tout le monde respecte ce temps de travail est de s’y rendre à heure fixe.

Une autre astuce est de s’organiser avec du matériel adapté et professionnel. « Quand on cherche quelque chose, on doit le trouver », explique Ingrid Wolff. « Ce ne sont pas forcément des choses très compliquées, ajoute Stéphanie Benlemselmi. La base, c’est par exemple la liste des choses à faire : quand on raye une tâche de sa liste, c’est gratifiant, donc motivant. Et noter les choses à faire vous libère l’esprit. » Matériellement, cela veut dire quelques dossiers suspendus, un tableau blanc ou des bannettes… Du matériel simple mais strictement dédié à votre activité.

Dernière recette : ne pas se laisser distraire. « Et d’abord ne pas croire qu’on peut garder ses enfants et travailler sérieusement », dit en riant Stéphanie Benlemselmi quand elle doit interrompre l’interview pour confier son fils à son mari. Là encore, le bon sens peut suffire : « Pendant les heures de travail administratif, on peut mettre le téléphone personnel en mode silencieux (quitte à donner son numéro professionnel à l’école pour les cas d’urgence) et éteindre les réseaux sociaux. Les réseaux sociaux, il faut les considérer comme la pause café que l’on prendrait en entreprise : on se fait un café et on y passe vingt minutes pour se détendre, et puis on retourne au travail en n’allant sur Internet que pour répondre à une question précise. »

AUTO-ANALYSE

Et si, malgré ces solutions simples, l’efficacité ne vient pas, Stephanie Benlemselmi conseille de faire une petite “auto-analyse” pour repérer dans sa journée “les voleurs de temps”, c’est-à-dire toutes les tâches parasites qui empêchent d’être efficace. Repérer les entrelacements entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle est aussi l’un des premiers exercices que propose la coach Ingrid Wolff à ses clients(2). « On formalise sur une feuille blanche un bilan de l’existant sous forme de grands cercles entre sa vie professionnelle, sa vie familiale, le temps pour soi et le temps social ; sa vie telle qu’elle est puis telle qu’on voudrait qu’elle soit. Cela rend objectifs les obstacles, et donc les axes de travail pour un coaching. » Cependant, en cas d’urgence administrative aiguë, pour les personnes qui se noient littéralement dans les papiers et frôlent le burn-out, Ingrid Wolff peut intervenir directement. « En général, deux séances de quatre heures de secrétariat suffisent pour rattraper les urgences. Ensuite, on prend du temps pour savoir ce qu’on peut changer dans l’organisation et ce qu’on peut déléguer, à qui et comment. Déléguer, ce n’est pas un aveu de faiblesse, mais cela fait partie du travail normal des libéraux. Déléguer, c’est se préserver. »

Classiquement, trois grands services sont proposés aux infirmières libérales : la comptabilité, le secrétariat téléphonique et les services de facturation. Mais de nouvelles entreprises proposent même tous ces services à la fois.

En ce qui concerne, tout d’abord, la comptabilité, le plus souvent assurée par des entreprises de petite taille (vingt personnes maximum), seuls les experts-comptables ont le droit de tenir la comptabilité des libérales. La seule exception concerne les comptables des Associations de gestion agréées (AGA) qui peuvent aussi proposer une saisie comptable pour les cas les plus simples. « Mais nous encourageons d’abord les infirmières à faire leur comptabilité elles-mêmes ou à la déléguer à un expert-comptable qui a des prérogatives plus larges que nous, dit Christine Misson, responsable de l’Association nationale de gestion des infirmiers et infirmières libéraux (Angiil), une AGA qui revendique sur son site plus de 7 300 adhérents. Nous avons bien sûr une expérience plus précise des problématiques des infirmières libérales puisque c’est notre spécificité, mais nous nous adressons d’abord à des personnes qui veulent rester autonomes et ne pas payer un expert comptable » (le service de l’Angiil est facturé entre 400 et 900 euros par an pour une saisie complète). En effet, l’expert-comptable se veut d’abord conseiller. « Je sers aussi de garde-fou car je regarde régulièrement les comptes de mes clients et, quand je vois des mouvements anormaux, je prends contact avec eux : c’est important, surtout en début d’activité », précise Cendrine Lucante, experte-comptable, qui propose ses services aux Idels avec un forfait de 1 500 euros par an.

Comptables et experts-comptables (pour la différence entre ces deux professions, lire notre rubrique “La vie des autres” p. 62) sont par contre unanimes sur un constat : depuis quelques années, les délais de déclaration sont de plus en plus courts et demandent une grande attention, ce qui est de moins en moins compatible avec un exercice libéral. « Sans travail administratif sérieux, toute entreprise coule en trois ans. Alors les infirmiers doivent comprendre qu’il est bien plus rentable de faire une journée de soins et de déléguer que de passer une journée à faire de la comptabilité… Un métier, c’est ce qu’on en fait, comme me disait mon grand-père ! », conclut Cendrine Lucante.

DES DÉLÉGATIONS AUX TARIFS VARIABLES

Soumises à la continuité de soins, les infirmières libérales doivent être joignables en permanence, mais la population âgée a souvent du mal avec les messageries téléphoniques ; d’autre part, la concurrence accrue dans certaines villes fait que, faute de réponse immédiate, il arrive que les patients appellent un autre professionnel de santé. Des sociétés de standard téléphonique proposent désormais des services adaptés aux besoins des Idels, quelle que soit la taille de leur cabinet, comme répondre quand l’infirmier est indisponible avant de le contacter par e-mail, SMS ou grâce à une application smartphone dédiée. Et ce, à des prix qui peuvent sembler abordables, avec l’utilisation de grands plateaux téléphoniques nationaux, voire internationaux. Une société, par exemple, propose de répondre aux appels pour un forfait de 50 euros par mois (pour mise à disposition de l’agenda actif) puis un tarif de 1?euro par appel. Une autre propose, elle, un forfait de moins de soixante appels par mois à 39?euros hors taxes, ou de plus de soixante appels par mois à 80?euros hors taxes. Enfin, les secrétaires qui répondent maîtrisent souvent les langues étrangères (anglais, allemand…), ce qui peut être utile pour les infirmières qui travaillent dans des zones touristiques ou frontalières.

LE TIERS PAYANT, UN ELDORADO… POUR CERTAINES SOCIÉTÉS

Il ressort de nos recherches pour cette enquête que la généralisation du tiers payant a fait exploser le marché de la facturation à distance pour les infirmiers et les professionnels de santé. De nombreuses sociétés – probablement des dizaines – se sont créées ces derniers mois dans l’Hexagone. Ainsi, même si certaines d’entre elles sont plus expérimentées, avec parfois une décennie d’existence, la plupart, qui emploient rarement plus de cinq personnes, n’ont soufflé qu’une à trois bougies. La généralisation du tiers payant, nouvel eldorado pour ce type de sociétés ? Aujourd’hui, de nombreuses organisations sont en tout cas possibles et les tarifs très variables, ce qui nécessite plus que jamais que l’infirmière sache précisément ce qu’elle veut déléguer, à qui et sous quelle forme. Cependant, quelle que soit la société de facturation choisie, il revient toujours à l’infirmière de récupérer les prescriptions, lire la carte Vitale et les coordonnées de la mutuelle de ses patients ainsi que de fournir le détail de son planning pour connaître les jours où elle travaille.

Plusieurs solutions sont proposées : soit une secrétaire vient physiquement chez l’infirmière pour faire le travail à sa place depuis son propre ordinateur (à titre d’illustration, dans deux départements du Sud-Ouest, 20 euros hors taxes de l’heure, payé en facture, pour telle secrétaire). Soit une secrétaire vient chez l’infirmière régulièrement, récupère ses pièces et son roulement puis lui rend son matériel et son TLA (Terminal lecteur autonome) prêt à facturer deux jours plus tard, comme le propose telle entreprise mettant en réseau des secrétaires indépendantes, avec un tarif indexé sur le chiffre d’affaires (CA), plafonné à 400 euros par mois. Soit l’infirmière est en contact avec une secrétaire unique qui fera une copie de son logiciel et de sa carte de professionnelle de santé et qui traitera ses factures à distance, comme le propose une autre entreprise encore pour un forfait de 300 euros mensuel. Soit l’infirmier peut utiliser les services d’une société complètement online (en ligne) et n’avoir de contact avec elle qu’à distance (mais en général avec un interlocuteur dédié), comme le propose une autre société pour 200 euros par mois (société qui propose aussi deux agences physiques en région Provence-Alpes-Côte d’Azur) ou une entreprise proposant un service de facturation à distance pour 249 euros mensuel.

« TOUT COMPRIS »

Enfin, si l’infirmière souhaite déléguer toutes ces tâches (comptabilité, secrétariat, facturation) sans multiplier les intervenants, un cadre de santé infirmier a fondé une entreprise proposant un service “tout compris” pour les libérales avec facturation à distance, gestion des appels du cabinet et même conciergerie (un genre de service de secrétariat amélioré pour tout type de demande) pour le tarif forfaitaire de 1 000 euros hors taxes par mois (le service de facturation seul est aussi accessible avec un tarif facturé de 3,5 à 4 % du CA).

Toutes les sociétés de facturation que nous avons jointes s’accordent à dire qu’au-delà de la facturation, c’est surtout dans le conventionnement aux mutuelles puis dans le suivi des remboursements et des indus que se fait le vrai service. « Selon moi, c’est une aberration pour une infirmière de faire sa facturation. Vu le coût horaire de son travail, le temps perdu à suivre les remboursements coûte trop cher », estime Yohan Caruso, fondateur de la dernière entreprise décrite ci-dessus.

Cependant, quelle que soit la société de facturation qu’elle choisit, l’infirmière ne doit pas oublier qu’elle est toujours responsable de ses cotations ou du contenu de ses démarches de soins infirmiers (DSI). Elle ne peut donc pas s’exonérer de sa responsabilité sur celui qui facture à sa place, même si ce dernier peut rencontrer régulièrement les formateurs des Caisses primaires d’Assurance maladie. Enfin, même si certaines entreprises proposent une domiciliation « mais qui respecte la sectorisation des soins », comme le souligne le fondateur de l’une d’elles, aucune société ne doit intervenir directement dans la patientèle de la libérale (par exemple, en l’obligeant à fonder son cabinet dans les locaux de la société). Ainsi, certaines sociétés qui proposent une domiciliation et un numéro de standard unique pour de nombreuses infirmières ont pu être observées de près par des syndicats ou l’Ordre infirmier. Prudence donc.

(1) Travailler chez soi. Méthodes, conseils et outils d’organisation, éditions du Puits Fleuri (www.puitsfleuri.com), 19 euros.

(2) Dans son aide à l’accompagnement et au développement des très petites entreprises, Ingrid Wolff propose des séances aux alentours de 100 euros de l’heure pour un coaching pur, en face à face (puis tarification suivant les besoins).

EN SAVOIR

→ LE GUIDE DE L’INFIRMIÈRE LIBÉRALE

Muriel Caronne décrit entre autres les formalités à l’installation, l’organisation et la gestion de l’activité (dont la tenue de la comptabilité). Un utile complément à ce dossier. Chez Lamarre, 3e éd., 2015. 22,50 euros.

Rendez-vous au Salon Infirmier

le jeudi 15 octobre, toutela journée à partir de 8 h 30, avec Geneviève Beltran et Véronique Veillon, pour la formation “Journée exercice libéral”, où seront évoquées certaines problématiques de ce dossier, comme la maîtrise des conditions fiscales et comptables optimales en ville. Tout le programme sur www.saloninfirmier.fr

Analyse
STATISTIQUES

8 h 30 par semaine

Il y a peu d’enquêtes disponibles sur le temps que consacrent les infirmières libérales aux tâches administratives de leur cabinet. Une étude conjointe de l’Union régionale des professionnels de santé infirmiers et de l’Agence régionale de santé de Haute- Normandie, parue en 2013, donne des éléments (à consulter via le lien bit.ly/1LKUdFM). Menée sous la forme d’un questionnaire envoyé aux Idels de la région, elle a ainsi montré que celles-ci ont une perception assez variable du temps consacré aux tâches administratives, mais qu’elles le vivent généralement comme une contrainte. L’évaluation précise du temps consacréaux tâches administratives donne des résultats très variables d’une infirmière à l’autre mais, en moyenne, une infirmière libérale consacrerait huit heures trente par semaine aux tâches administratives. Plus précisément, pour les trois quarts des infirmières, ces tâches prennent moins de dix heures par semaine quand le dernier quart estime sa charge égale ou nettement supérieure à dix heures. En ce qui concerne la comptabilité, dans 63 % des réponses, la tenue des comptes est confiée à un cabinet comptable et, dans 51 % des cas, l’infirmière y prend part. Enfin, 98 % des infirmières adhèrent à un centre de gestion agréé, un tauxtendant à montrer « une volonté de limiter les risques fiscaux ».

Interview
Ingrid Wolff, titulaire d’un master en RH et organisation du travail, spécialisée dans l’accompagnement administratif des très petites entreprises

« Anticiper les contraintes »

Que faire avant de s’installer ?

Dans l’idéal, il faudrait réfléchir à son entreprise, à son projet d’installation, avant de la lancer, afin de connaître et d’anticiper les contraintes et tous les aspects du métier qu’on envisage pour commencer son activité en pleine conscience de ce que l’on fait. Malheureusement, c’est assez rare. Dans mon activité, je rencontre un public qui parfois ne se pense pas chef d’entreprise et qui, du coup, oublie certains pans de son activité ou de sa vie personnelle. Ces personnes finissent par souffrir d’une charge de travail mal anticipée et qui les épuise au sens propre.

Quand se faire aider ?

Le premier signe d’un besoin d’aide est une fatigue persistante : les personnes ont besoin de reprendre leur souffle mais n’y arrivent pas. Souvent, ce qui fait prendre conscience du malaise, ce sont de petites remarques des collègues. Et parfois, pour ceux qui travaillent seuls, de l’expert comptable. Le dernier stade avant le burn-out, c’est quand le goût même du métier commence à s’étioler. Là, on ne voit plus les signes autour de soi et il est urgent de se faire aider.

Quelles sont les trois erreurs majeures en libéral ?

S’isoler, croire qu’on peut tout faire tout seul et ne plus écouterni son corps, ni son entourage.

Témoignage

« Cela ne fait pas partie de mon métier ! »

Hélène, Idel depuis vingt-cinq ans

« À mes yeux, le travail administratif ne fait pas partie de mon métier d’infirmière : je n’ai pas été formée pour ça, vraiment c’est trop dur ! Je devrais coter tous les jours sur mon logiciel, mais je n’ai pas le temps et les dates de prescription ne correspondant jamais, c’est épuisant, alors je reporte sans cesse. J’ai essayé de travailler avec une société de facturation, mais l’expérience a tourné à la catastrophe car je devais fournir toutes les pièces moi-même, donc ça ne changeait rien. Je suis bloquée, je ne facture plus que les patients en affection longue durée, et que la part CPAM pour les autres… »

Témoignage

« Le lundi, à tour de rôle ! »

Aurélie, Idel depuis trois ans

« Avec ma collègue, on fait le travail administratif une fois par semaine, le lundi, à tour de rôle. Le midi, on en profite pour manger ensemble en discutant des patients et puis l’une de nous s’enferme dans le cabinet. Cela nous prend trois à quatre heures, mais on ne travaille plus le soir après les soins. Pour moi, c’est l’idéal. »

Témoignage

« Je suis très scolaire »

Valérie, Idel depuis dix ans

« Je suis très scolaire : je range immédiatement tous mes papiers dans des classeurs ou des bannettes, sans problème. J’ai mis du temps à trouver le bon logiciel mais, depuis que je l’ai, mon travail administratif me prend en gros deux heures par semaine pour programmer mon roulement et me mettre à jour. Et puis, si j’ai un problème d’ordinateur, j’appelle mon mari. Le passage au Scor [sur la scannérisation des ordonnances, relire le dossier de notre numéro 310 de janvier] a encore réduit les papiers, donc je suis plutôt satisfaite. Et, au pire, si je n’ai pas envie de l’administratif, je le reporte au lendemain… Après tout, c’est bien l’avantage du libéral : je m’organise comme je veux ! »

Soit dit en passant…

Les sociétés et les tarifs présentés ici le sont à titre purement indicatif (comme élément de comparaison), non exhaustif et non publicitaire. C’est à l’Idel qu’il revient de chercher l’entreprise la plus adaptée à ses besoins… Merci aux sociétés et professionnels qui nous ont répondu (Actymed, Angiil, Bureau?24, Gestalpes, Stéphanie Benlemselmi, Inflib.com, Cendrine Lucante, Medical Services, Valérie Prabonne, Secrétariat online, Télliberal, Ingrid Wolff).