GRIEFS > Des Idels se sont jointes aux Iades à Paris pour manifester contre la loi de santé et les conclusions du rapport de la Cour des comptes.
Quelque 80 Idels n’ont pas raté l’occasion de se faire entendre à Paris*, le 1er octobre : « Bosseuses pas voleuses, libérales pas vénales ! » Indignées par le rapport de la Cour des comptes, elles exprimaient également leurs griefs contre la loi de santé. « L’objectif de ce texte est de créer davantage de maisons médicales, de transférer les actes techniques vers des auxiliaires de vie, et de favoriser des rémunérations au forfait », alertait Michelle Drouin, présidente de la jeune association Infin’idels. Venus de Strasbourg, de Montpellier, d’Aquitaine ou encore de Meurthe-et-Moselle, les manifestants s’entendaient sur le mépris avec lequel on traite la profession. « Nous devons tous nous mobiliser car nous sommes très mal représentées », observait Vic, faisant allusion aux syndicats. Véronique et Olivier tenaient aussi à faire valoir le moindre coût que représentent les soins qu’ils dispensent en regard de l’hospitalisation. « Il y a une demande croissante avec le développement de l’ambulatoire, c’est pour ça que les dépenses augmentent en ville. Pourtant, nos déplacements sont moins bien rémunérés que ceux des médecins, toute la surveillance des complications que nous mettons en œuvre n’est pas cotée… » D’autres rassemblements ont eu lieu en province.
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