Le collectif Le Safran mène avec une belle énergie la pièce en trois actes de Frédéric Sonntag. Une comédie politiquement incorrecte sur le thème du complot. Scène 1 : activistes en réunion. Pas d’accord. Tous s’appellent George et l’ensemble Groupe George Kaplan. Enfin, jusque-là. Ils pourraient voter le fait de changer de nom. Ou pas. Ou voter le fait de voter. Ou pas. Scène 2 : brainstorming de scénaristes américains. Surenchère de neurones surchauffés au café, créatifs créateurs de fictions qui se prennent au sérieux. L’insupportable Tracy, à l’ego surdimensionné, est campée avec brio par Sandrine Beaudier, Idel à la ville et dont nous vous présenterons la passion pour le théâtre dans notre prochain numéro. Scène 3 : un gouvernement invisible est aux trousses de George Kaplan, inconnu semant le trouble… On ne sait ni où ni comment. Mais il sème. Succulent (comme le café !).
George Kaplan, texte et mise en scène de Frédéric Sonntag, jusqu’au 16 décembre, théâtre Darius Milhaud, Paris. Dès 10 euros.