Cette autobiographie plonge dans le monde merveilleux et dur de l’enfance. Elle raconte la surdité d’une fillette à la suite d’une méningite. Dans la même veine que le sociologue Erving Goffman décrivait le retournement du stigmate comme une béquille métamorphosée en club de golf, Cece Bell montre comment un appareil auditif devient un tremplin vers l’amitié. Ou comment tracer sa voie malgré ce qui pourrait n’être vu que comme un handicap.
Cece Bell, Super Sourde, Les Arènes, 240 p., 2015. 19,90 euros.