Mathias Malzieu, chanteur, poète et écrivain, livre l’histoire sensible de son parcours patient, après la découverte d’une aplasie médullaire : « Me voilà devenu mon pire ennemi. Le vampire qui suce mes globules n’est autre que moi-même. » L’établissement hospitalier devient pour lui une scène propice à la création. Blotti dans son siège, il éprouve le besoin de créer, de s’évader… alors que l’épée de « Dame Oclès » n’est jamais loin. Il se livre avec beaucoup d’émotions, dans un journal et un album tout en poésie.
Mathias Malzieu, Journal d’un vampire en pyjama, éd. Albin Michel, 18 euros ; Vampire en pyjama, Sony, 14,99 euros.