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Déplorant fin avril « l’impossibilité de renouer le dialogue » avec le ministère de la Santé à propos du programme pour les personnes âgées en perte d’autonomie (Paerpa), l’Union nationale des professionnels de santé exhorte les soignants, dans un communiqué (lien : bit.ly/1TUQuuU), à ne pas s’engager dans ce dispositif « voué à l’échec » et ne correspondant « ni aux besoins, ni aux pratiques » des libéraux.
Pour accompagner la mise en œuvre des nouvelles règles de perfusion à domicile depuis le 1er mai (notre numéro de mai), une circulaire devrait être prochainement diffusée par l’Assurance maladie, a rapporté fin mai la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (cf. bit.ly/1sYDz1b).
En négociation avec les médecins, l’Assurance maladie propose d’inscrire dans la prochaine convention une aide de 50 000 euros (une moitié à l’installation, l’autre l’année suivante) en cas d’exercice pendant trois ans dans un “désert”, en cabinet de groupe ou dans une communauté professionnelle territoriale de santé. Avec l’ex-dispositif, « un jeune installé percevait environ 11 000 euros par an sur trois ans », affirme le directeur de l’Assurance maladie dans Le Quotidien du médecin du 30 mai.
L’enseigne Lafayette (100 pharmacies low-cost et 27 magasins d’optique) a annoncé en mai le lancement d’une nouvelle chaîne de magasins vendant des produits et matériels pour le maintien à domicile.
L’infirmière-chef Laure Llinares, sapeur-pompier volontaire au centre de secours de Saint-Laurent-d’Olt (Aveyron), a reçu, le 10 mai, une médaille du ministère de l’Intérieur attribuée aux agents méritants, remise par Bernard Cazeneuve. Cette Idel « participe depuis seize ans aux secours d’urgence à la population en qualité d’infirmière de sapeurs-pompiers », indique le Sdis 12.
Dix mois de prison dont six avec sursis et mise à l’épreuve, et 3 400 euros de dommages et intérêts à verser à la victime : un habitant de Maubeuge (Nord) a été condamné pour avoir agressé une Idel en tournée en juillet 2014 afin de lui voler son collier. Celle-ci « ne met plus les pieds dans le quartier, “ma voiture est trop repérable et il y a toujours quelque chose qui me ramène à ça” (…). “Je travaille toujours avec une boule d’angoisse” », rapporte La Voix du Nord du 25 mai (lien : bit.ly/1XZGulN).
Les codes-barres de quatre seringues retrouvées dans une zone naturelle à Liorac-sur-Louyre (Dordogne) ont conduit les enquêteurs vers un Idel de 32 ans. Il a reconnu les faits. « Si, aujourd’hui, il a signé un contrat de retraitement de ce matériel médical avec une société de collecte spécialisée, il a tout de même été condamné à payer deux amendes : 800 euros pour la gestion irrégulière de ces déchets réglementés et 100 euros pour le dépôt d’ordures dans la nature à l’aide d’une voiture », précise le journal Sud-Ouest du 12 mai (lien : bit.ly/1sfQwU8).
Marisol Touraine a annoncé, le 25 mai, sa décision de garantir progressivement « l’accès universel » aux traitements innovants, efficaces mais coûteux, contre l’hépatite C, pour le moment réservés aux patients les plus atteints. Elle a aussi appelé à renégocier les prix avec les industriels.
« Parce que traiter l’homophobie, c’est aussi faire reculer le sida », les associations Aides et Ex æquo ont lancé mi-mai le premier traitement de fond (bien sûr factice…) contre l’homophobie. Une campagne à retrouver sur le site d’Aides.
Soixante-dix patients atteints par la maladie de Lyme vont porter plainte, peut-être en juin, contre l’État et le laboratoire qui fabrique le test de dépistage, indique France Bleu Alsace (bit.ly/1WQuxiT), donnant au passage l’adresse e-mail pour des malades souhaitant se joindre à cette “Lyme Action” (lymeaction@sfr.fr). Les plaignants « estiment n’avoir pas été diagnostiqués assez tôt à cause d’un test pas assez efficace, et d’une insuffisance de reconnaissance par l’État français de la pathologie, en particulier dans ses formes chroniques », précise Le Figaro (bit.ly/27Z7tT3).
Pfizer a annoncé mi-mai son refus de voir désormais sept de ses produits utilisés dans les exécutions aux États-Unis. « C’était le dernier laboratoire homologué par (…) le gendarme sanitaire américain dont les substances pouvaient se retrouver dans les prisons », précise Le Monde du 17 mai.