Si l’exercice infirmier libéral était une religion, la Nomenclature générale des actes professionnels (NGAP) en serait assurément une Bible. Et l’Assurance maladie sans doute son prophète… Rassurez-vous, nous ne pousserons pas plus loin la métaphore religieuse ; le temps des infirmières nonnes est révolu. N’empêche : appliquer la NGAP reste souvent un sacerdoce. Son importance exigeait bien que nous l’évoquions sans discontinuer ou presque de la page 20 à la page 63. Nous n’avons pas ménagé notre peine : nous avons rebaptisé pour l’occasion une rubrique (“L’exercice au quotidien” devenu “La justice au quotidien”), assisté studieusement à une formation ainsi qu’au “procès” d’une Idel, appelé et rappelé encore des spécialistes (merci pour leur patience…) et l’Assurance maladie, le tout en nous arrachant un cheveu par-ci, un autre par-là. Les cahiers de vacances ont la cote ; nous, cet été, nous optons pour la cotation, avec vingt cas pratiques à emporter avec vous à la plage, ou en zone montagne ! Non, nous ne blaguons pas avec ce thème, qui pose les questions de la rémunération, du rapport aux tutelles, du statut libéral, de la façon de rendre justice
* Et notamment du rôle de l’Assurance maladie, qui, s’étonnent certains, à la fois réclame réparation, alimente l’enquête et peut être amenée à participer au jugement.