Actualité
La ministre promet de nouvelles mesures de prévention des risques psychosociaux à l’automne
→ C’est l’infirmière.
« De l’air, elle a brassé de l’air. Merci Marisol, on en avait bien besoin, il faisait vraiment trop chaud aujourd’hui ! »
→ Patica. « Marisol, à quand remonte votre dernière visite d’un service hospitalier ? Je parle d’une visite non préparée, avec des personnels qui travaillent et même se tuent au travail, les derniers malheureux événements corroborent mes dires. »
→ Uneide. « Au lieu de supprimer des postes, il faudrait en créer. Il n’y a pas que les suicides de personnel à prendre en compte (bien que ces faits reflètent l’extrême souffrance du personnel) : également tous les arrêts de travail. Sans parler de nos pauses déjeuner qu’on ne prend que très rarement car les services s’alourdissent de plus en plus et qu’on a de moins en moins de personnel. C’est bien beau de féliciter le personnel pour sa réactivité lors de catastrophes mais ça n’a pas de poids face à ce vous nous faites subir au quotidien ! »
→ Christian. « Nos professions souffrent. De la charge de travail, et donc du manque de personnel. Pas grave, vous comptez encore faire des économies en supprimant 22 000 postes. Nos compétences ne sont pas reconnues à notre juste valeur. Les salaires sont ridiculement bas. Le management est intenable et inhumain. Les directions se comportent comme des barbares qui cassent à la hache initiatives, révoltes, parole et intelligence. Le corps des médecins se comporte à nouveau comme un mandarinat. Le sens du soin n’existe pas. Vous en voulez encore ? Pas la peine. »
Rubrique Actualité, 1er/9. Lire aussi p. 8.
Les cinq conseils de l’Assurance maladie pour coter, parus dans notre numéro d’été
→ Anne-Laure. « OK… Et on informe quand les médecins du “comment bien prescrire” ? »
→ Louis. « Le manuel du parfait petit infirmier… On est vraiment les seuls à accepter d’être traités de la sorte ! »
→ Sylvie. « La posede bas de contention avec ordonnance et DSI n’est pas prise en charge [contrairement à l’éventualité évoquée par l’Assurance maladie dans nos pages, dans le cadre d’une “prise en charge plus globale”]. Attention : ma collègue et moi-même avons dû rembourser trois ans de pose ! Bienvenue dans le monde de la gratuité des soins ! »